Celleci vit bien les manipulations frĂ©quentes et n’est pas trop tentĂ©e de mordre. La gerbille est divertissante, que vous ayez 7 ou 77 ans : en groupe, elles interagissent et font preuve de drĂŽlerie ! C’est d’ailleurs avec ses copines que la gerbille est la plus heureuse.Pensez-donc bien Ă  lui trouver des compagnes de cage. Quels sont les signes que mon ex s’en fout de notre histoire et de moi ? Les ruptures peuvent ĂȘtre difficiles. Qu’il s’agisse de la fin d’un amour d’étĂ© ou d’une relation de cinq ans, une rupture peut vous laisser le cƓur brisĂ© et confus. MĂȘme si cela fait mal de voir l’ĂȘtre aimĂ© s’éloigner, ne pas savoir ce qui va suivre peut ĂȘtre tout aussi dĂ©vastateur. Il y a tellement de questions auxquelles vous voulez probablement trouver des rĂ©ponses. Qu’est-ce qui a mal tournĂ© ? Est-ce qu’il m’aime encore ? Reviendra-t-il un jour ? Quels sont les signes que mon ex s’en fout ? Que veut dire le silence radio d’un homme ? Il est si facile d’ĂȘtre consumĂ©e par le besoin de savoir oĂč il en est et ce qu’il ressent pour vous. Et Ă  partir de lĂ , il est difficile d’aller de l’avant avec force. La peur et l’incertitude quant Ă  l’avenir peuvent vous bloquer et vous empĂȘcher de vous engager rĂ©ellement dans votre quĂȘte d’un amour durable. Savoir avec certitude que la relation est terminĂ©e peut vraiment vous aider Ă  avoir l’esprit tranquille. Voir les choses telles qu’elles sont peut Ă©galement vous apporter la libertĂ© dont vous avez besoin pour passer Ă  autre chose. Pour vous aider Ă  y voir plus clair, voici 16 signes qui prouvent que votre ex ne veut plus du tout de vous ! Mon ex s’en fout de moi, est-ce la vĂ©ritĂ© ? Je n’ai pas besoin des signes que mon ex s’en fout de moi. Il me l’a clairement avouĂ©. Mais je ne sais pas s’il est sincĂšre. Sophie, 31 ans Pourquoi les hommes agissent-ils comme s’ils s’en fichaient aprĂšs une rupture ? Parce que soit ils s’en soucient trop et ne veulent pas le montrer, soit ils s’en fichent complĂštement. La deuxiĂšme rĂ©ponse n’est probablement pas ce que vous voulez entendre, mais malheureusement, c’est la rĂ©alitĂ© de la situation. La premiĂšre rĂ©ponse est un peu plus complexe. Mais l’une des choses les plus blessantes pour une femme est de voir son ex-partenaire passer Ă  autre chose si rapidement aprĂšs la fin de la relation. Il n’était sĂ»r de rien quand il Ă©tait avec vous, il Ă©tait mal Ă  l’aise quand vous parliez de mariage, il n’était pas intĂ©ressĂ© par les enfants et ne vous a jamais amenĂ©e Ă  la maison pour rencontrer sa mĂšre, mĂȘme si vous ĂȘtes restĂ©s ensemble pendant un long moment. Mais maintenant, il joue au couple parfait avec Pauline et affiche son amour, sans ombre, sur tous les rĂ©seaux sociaux. J’ai arrĂȘtĂ© de chercher les signes que mon ex s’en fout quand j’ai vu les premiĂšres photos de sa nouvelle chĂ©rie. Tout Ă©tait clair, je devais passer Ă  autre chose
 Marie, 27 ans La plupart des hommes ne s’engagent pas dans une relation avec l’intention de blesser leur partenaire. Dans de nombreux cas, il Ă©tait trĂšs attirĂ© physiquement par vous, l’alchimie Ă©tait lĂ , mais une fois qu’il a appris Ă  vous connaĂźtre, il a rĂ©alisĂ© que vous n’étiez pas ce qu’il voulait aprĂšs tout. Ce n’est pas parce que quelque chose ne va pas chez vous, peut-ĂȘtre pensait-il que vous n’aviez pas assez en commun pour aller de l’avant, peut-ĂȘtre vos objectifs Ă©taient-ils diffĂ©rents ou vos perspectives sur les relations Ă©taient-elles opposĂ©es ? Quoi qu’il en soit, vous n’étiez tout simplement pas compatibles. Vous vous dites probablement Pourquoi ne me l’a-t-il pas dit dĂšs le dĂ©but ? ». La rĂ©ponse est qu’il ne le savait pas, il Ă©tait trop absorbĂ© par son attirance physique envers vous pour penser Ă  autre chose. DĂšs que cela s’est un peu calmĂ©, il a eu l’esprit libre pour penser Ă  d’autres aspects de la relation. Parfois, le type se trompe parce qu’il a compris assez tĂŽt que vous n’étiez pas la bonne, mais il est restĂ© pour des raisons de commoditĂ©. Peut-ĂȘtre que le sexe Ă©tait bon et qu’il attendait simplement que quelqu’un d’autre se prĂ©sente. DĂšs que cette femme s’est prĂ©sentĂ©e, il a quittĂ© le navire. Maintenant qu’il est dans cette nouvelle relation, il vous a littĂ©ralement oubliĂ©, car toute son attention est concentrĂ©e sur sa nouvelle copine. Elle est tout ce dont il a rĂȘvĂ© et plus encore, alors maintenant, elle est sa prioritĂ©. Donc, si votre ex vous dit qu’il s’en fout, croyez-le. Il ne ment pas ! Il ne cherche pas Ă  jouer au chat et Ă  la souris avec vous. D’ailleurs, si vous avez encore des doutes, je vais vous prĂ©senter une liste de 16 signes qui prouvent que votre ex ne veut plus ĂȘtre avec vous et qu’il ne pense mĂȘme plus Ă  vous ! 1. Pour moi, l’un des signes les plus Ă©vidents que mon ex s’en fout est le fait qu’il ne cherche pas Ă  se rĂ©concilier » Simple, non ? Je vais ĂȘtre claire un homme qui veut ĂȘtre avec vous fait son possible pour ĂȘtre avec vous. Il n’y a pas de jeu, pas de silence radio, etc. En revanche, un homme qui ne fait pas d’efforts pour amĂ©liorer votre relation », pour vous contacter ou pour changer n’est pas quelqu’un d’intĂ©ressĂ©. Il ne veut plus de vous dans sa vie ! 2. La simple idĂ©e de me voir lui donne envie de vomir, je pense que c’est un des signes que mon ex s’en fout de moi 🙂 » Comme vous vivez dans la mĂȘme ville ou comme vous avez des amis en commun, il peut vous arriver de croiser votre ex. Jusque-lĂ , tout va bien ! Mais Ă  chaque fois que vous vous approchez pour lui dire bonjour », il fait une tĂȘte pas possible. Il semble frustrĂ© de vous voir. Et ça, ce n’est pas bon signe. 3. L’un des signes que mon ex s’en fout de moi est le fait qu’il ne veut pas me voir » Par dĂ©finition, si votre ex-partenaire veut ĂȘtre avec vous, il va tout faire pour vous voir et vous parler. Mais si vous l’invitez rĂ©guliĂšrement Ă  discuter ou si vous lui proposez mĂȘme de rester amis ou plus et qu’il ignore vos invitations, il ne veut pas de vous ! 4. Il ne vous a pas choisie Clairement, s’il a prĂ©fĂ©rĂ© donner une chance Ă  une autre femme, vous avez votre rĂ©ponse. Votre ex s’en fout de vous et de votre histoire. Il est passĂ© Ă  autre chose et il n’y a plus de place pour la rĂ©conciliation. 5. J’arrive parfois Ă  Ă©tablir le contact avec mon ex. Mais il semble toujours fatiguĂ© et lasse quand on parle. Je pense que c’est un des signes que mon ex s’en fout de notre histoire » Lorsqu’une personne se lasse d’une relation, elle n’a plus envie de la poursuivre. Donc, si votre ex ne veut pas se remettre avec vous et qu’il/elle vous dit qu’il/elle en a dĂ©jĂ  assez, arrĂȘtez de le/la pousser. Vous devriez lui laisser de l’espace et du temps pour se reposer. 6. Sa famille ne vous contacte plus GĂ©nĂ©ralement, la famille de l’ex essaie d’amĂ©liorer les choses si elle pense que le couple peut ĂȘtre sauvĂ©. Mais si leur fils leur a dit que c’était fini de chez fini, ses parents ne vont pas entrer en contact avec vous. Ils vont ĂȘtre froids et ils vont ignorer vos appels. 7. Mon ex a changĂ© de numĂ©ro et m’a bloquĂ©e partout, si ce n’est pas un des signes que mon ex s’en fout de moi, je ne sais pas ce que c’est ! » HonnĂȘtement, ce signe est assez clair. Si vous ĂȘtes bloquĂ©e sur Messenger, Viber, Skype ET son rĂ©pertoire tĂ©lĂ©phone, il ne veut plus entendre votre voix ! C’est peut-ĂȘtre sa façon Ă  lui de guĂ©rir ou il est peut-ĂȘtre en colĂšre. Cela importe peu. Ce qui compte, c’est qu’il ne souhaite pas vous voir. N’insistez pas. N’essayez pas de trouver d’autres moyens de communiquer avec lui. AprĂšs tout, n’est-ce pas meilleur que le silence radio d’un homme ? En effet, de cette façon, vous savez au moins qu’il n’a mĂȘme pas lu vos messages. Or, quand un homme utilise le silence radio, vous savez qu’il lit vos messages, mais refusent de rĂ©pondre. 8. Un des signes que mon ex s’en fout de moi est le fait qu’il ne rĂ©pond pas Ă  mes messages ou appels » Si la rupture vient juste de se produire, ne pas rĂ©pondre Ă  vos messages ou appels est normal. En effet, votre ex a sĂ»rement besoin de recul pour prendre du temps. Il doit rĂ©flĂ©chir clairement. Par contre, si le silence radio d’un homme dure plus d’un mois, vous devez vous faire une raison. Il ne veut plus communiquer avec vous. Votre ex laisse vos messages en lu » et c’est tout. Or, vous mĂ©ritez bien plus ! 9. Je pense que publier des photos de sa nouvelle chĂ©rie sur les rĂ©seaux sociaux est un des signes que mon ex s’en fout de moi » Quand vous rompez, si votre ex a des sentiments pour vous ou s’il espĂšre vous reconquĂ©rir, il ne va pas publier des photos ou des commentaires qui laissent penser qu’il a une nouvelle chĂ©rie. Il ne veut pas prendre le risque de vous blesser ou de fermer la porte dĂ©finitivement. Donc s’il parle ouvertement de sa vie amoureuse ou s’il s’affiche librement, c’est clairement un signe que c’est fini de chez fini ! 10. Il se fiche de savoir que vous sortez avec un autre homme Dans la foulĂ©e du point prĂ©cĂ©dent, un homme qui a encore des sentiments pour vous ne va pas apprĂ©cier de vous voir avec un autre partenaire. Dans ce cas-lĂ , il vous parlerait de votre nouvelle situation. Par contre, un homme qui ne veut plus avoir affaire Ă  vous, va complĂštement se moquer du fait que vous ne soyez plus cĂ©libataire. 11. J’ai arrĂȘtĂ© de chercher les signes que mon ex s’en fout de notre histoire, le jour oĂč j’ai trouvĂ© mes affaires sur le pas de ma porte » Oui, quand un homme prend la peine de vous rendre vos affaires, il n’y a pas plus beaucoup d’espoir pour votre relation amoureuse. D’ailleurs, je pense que cela est pire que le silence radio d’un homme. D’ailleurs, vous devez bien comprendre la situation. Rendre les affaires de quelqu’un demande beaucoup de courage. Votre ex ne sait pas si vous allez ĂȘtre chez vous ou non. De plus, s’il vous rend aussi les cadeaux que vous lui avez offerts et les petites touches de dĂ©coration que vous avez faites chez lui, c’est mort de chez mort ! 12. Inutile de chercher les signes que mon ex s’en fout
 Je suis bien consciente qu’il a toujours tenu mes efforts pour acquis. D’ailleurs, il continue de le faire ! » Cela fait dĂ©jĂ  des semaines, voire des mois, que vous continuez Ă  courir aprĂšs votre ex. Et qu’avez-vous obtenu ? Rien de chez rien ! En plus du silence radio de votre homme, vous ĂȘtes confrontĂ©e Ă  la dure rĂ©alitĂ©. Son comportement prouve bel et bien qu’il est passĂ© Ă  autre chose. Vous continuez Ă  vous ridiculiser pour rien ! D’ailleurs, dans quelques mois, vous allez regretter votre attitude. Votre ex vous ignore, il ne fait aucun effort pour avancer vers vous. Il ne veut clairement pas ĂȘtre avec vous ! 13. L’un des signes que mon ex s’en fout de moi est clairement le fait qu’il rĂ©pĂšte que je mĂ©rite mieux » Un homme qui pense que vous mĂ©ritez mieux va faire tout pour vous offrir le meilleur. Cette excuse bidon est donnĂ©e par les hommes qui cherchent Ă  se donner le beau rĂŽle pendant la rupture. Ceux qui essaient de vous Ă©lever l’égo pour cacher leur propre fourberie. 14. Est-ce que le fait qu’il semble heureux est un signe que mon ex s’en fout de notre rupture ? » Yep ! Si votre homme est plus heureux sans vous, c’est que votre histoire n’était vraiment pas faite pour durer. Quand une personne traverse une pĂ©riode difficile, elle est triste, dĂ©primĂ©e. Donc si votre ex semble plus beau, plus accompli, plus heureux maintenant, c’est mort pour votre rĂ©conciliation ! 15. Il m’a dit de passer Ă  autre chose, je pense donc que c’est un des signes que mon ex s’en fout de notre histoire » Encore une fois, yep ! Plusieurs cas de figures il en a marre que vous le poursuiviez il a trouvĂ© une autre chĂ©rie votre ex est en colĂšre contre vous il en a marre de vous voir pleurer il veut profiter de son cĂ©libat Quel que soit le cas, c’est clairement la preuve que tout est fini entre vous ! 16. Vous lui courez aprĂšs depuis bien trop longtemps Cela fait des mois que vous essayez de le contacter, mais vous n’obtenez rien de sa part. MĂȘme quand il vous rĂ©pond, c’est pour vous clouer le bec ou vous dire qu’il est heureux maintenant. Si aprĂšs tout ce temps, votre ex ne vous a pas donnĂ© de signe positif quant Ă  une possible rĂ©conciliation, tout est fini ! Celui qui quitte revient toujours ! J’ai toujours vĂ©cu par la politique du celui qui quitte revient toujours ». Mais j’ai vite compris que c’était une phrase que j’utilisais simplement pour me rassurer. Aline, 29 ans Il n’est absolument pas vrai que celui qui quitte revient toujours. D’ailleurs, il ne revient presque jamais. GĂ©nĂ©ralement, un homme qui a pris la dĂ©cision de mettre un terme Ă  son couple ne s’est pas rĂ©veillĂ© un matin avec cette idĂ©e en tĂȘte. Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© rĂ©flĂ©chie et mĂ»rie. Ainsi, quand votre ex vous a quittĂ©e, il ne l’a pas fait sur un coup de tĂȘte. Donc si vous pensez l’attendre parce que celui qui quitte revient toujours, vous allez ĂȘtre déçue. MĂȘme si vous lui courez aprĂšs, il ne changera pas d’avis. Mais vous savez quel genre d’homme rĂ©pond Ă  la dĂ©finition celui qui quitte revient toujours » ? Le narcissique ! Ce genre d’homme ne peut pas s’empĂȘcher de revenir dans votre vie, une fois qu’il se rend compte que vous ĂȘtes passĂ©e Ă  autre chose. Par exemple, que vous sortez avec un autre homme, que vous avez une promotion au travail, etc. Bref, dĂšs que tout va bien, celui qui quitte revient toujours pour servir son Ă©go narcissique. Et vous n’avez vraiment pas besoin de cette personne dans votre vie ! Comment faire regretter son ex ? AprĂšs la rupture, je me suis longtemps demandĂ©e comment faire regretter son ex ? ». HonnĂȘtement, je cherche encore la rĂ©ponse Ă  cette question. Laura, 32 ans Pour ma part, je ne pense pas que vous devez vous demander comment faire regretter son ex. Ce jeu n’a jamais une fin heureuse. Mais si vous ĂȘtes tout de mĂȘme obsĂ©dĂ©e par cette idĂ©e, vous trouverez toutes les informations sur Voici 15 Façons de faire regretter son ex de vous avoir quittĂ©e Je vous fais un rĂ©sumĂ© rapide Pour faire regretter son ex, suivez ces Ă©tapes Oubliez l’amertume Choisissez le bonheur Ayez confiance en vous Laissez tomber les options ouvertes Effacez le numĂ©ro de votre ex Ne contactez pas votre ex N’acceptez pas ses invitations Ajoutez un petit peu de jalousie Soyez active sur les rĂ©seaux sociaux Sortez de chez vous Apportez des changements positifs Ă  votre vie Appuyez-vous sur vos amis Amusez-vous Oubliez les dates spĂ©ciales L’habit fait le moine Ces signes que mon ex s’en fout sont assez Ă©vidents, alors ne perdez plus votre temps et passez Ă  autre chose !
Uneffondrement - - Ghislaine Dunant - « Je voulais Ă©crire ce livre avec une voix douce, cette histoire pour laquelle j’étais restĂ©e longtemps sans voix. J’ai racontĂ© mon effondrement comme un tremblement de terre sans bruit, et la traversĂ©e des jours oĂč j’avais tout perdu sans bien comprendre, en saisissant l’étrangeté de ce qui était là,
GeneviĂšve Dehareng dit que longtemps, elle s'est posĂ©e cette question "Que vient-on faire sur terre ?". Elle a pu par la suite, rĂ©pondre Ă  cette question en disant que nous sommes sur terre pour aimer et ĂȘtre aimĂ©. Il est intĂ©ressant dans son livre de voir comment elle parvient Ă  aborder les thĂšmes de l'invisible, du paranormal, de l'Ă©trange et de la tĂ©lĂ©pathie avec son entourage proche, et comment elle parvient Ă  ne pas "effrayer" autrui sur ces phĂ©nomĂšnes. Dans son livre, elle explique que "lorsque se produit un drame personnel, notre "paraĂźtre" est touchĂ© en plein cƓur, nous renvoyant trĂšs souvent Ă  notre ĂȘtre, Ă  notre essence". Les signes qu'elle reçoit sont des messages de paix et d'amour. Ce sont des signes qui ressemblent Ă  des messages anonymes comme des sentiments de commence par un flash et puis...Dans son livre, elle affirme que "l'ĂȘtre vivant n'est pas fait que de chaire quantifiable scientifiquement". Une affirmation forte et qui peut interpelle au premier abord, mais qu'elle explique par sa propre expĂ©rience. Tout commence en 2006, avec un lien fort qui s'Ă©tablit prĂšs de 7 ans aprĂšs le dĂ©cĂšs de sa fille. Le premier chapitre du livre s'intitule d'ailleurs "un flash". Mais que s'est-il donc passĂ© ? "Tout s'est installĂ©" rĂ©pond GeneviĂšve. Elle raconte "Le premier signe que je perçois et dont je ne peux plus avoir de doute c'est ce fameux flash en 2006. Je suis en voiture et je la vois Ă  l'Ăąge auquel elle devrait avoir. C'est trĂšs perturbant. Ce flash en l'espace d'une seconde, passe devant mes yeux. Je nous vois nous tenant par la main et face Ă  la mer. Le ciel est bleu, c'est le soleil couchant et il fait trĂšs beau. Je me ressens trĂšs bien. Je suis dans un Ă©tat de paix et d'amour indescriptible. J'ai l'impression que je n'ai plus de corps, je ne sens plus mes os, mes articulations. Et je ressens une joie de vivre". Sa premiĂšre rĂ©action est de se sentir gĂȘnĂ©e que tout le monde ressente son bonheur alors qu'elle avait perdu un enfant quelques annĂ©es plus tĂŽt. "J'ai pensĂ© que je rĂȘvais parce que la voir Ă  l'Ăąge qu'elle aurait dĂ» avoir alors qu'elle s'en va bĂ©bĂ©, j'ai cru que je devenais dingue" explique-t-elle. Mais les choses se concrĂ©tisent et elle accepte ces signes "anormaux" "Au fil du temps les choses se mettent en place et j'ai rencontrĂ© Ă  l'Ă©poque l'abbĂ© Jean Martin. Il m'a fait comprendre que c'Ă©tait un phĂ©nomĂšne similaire Ă  celui des morts imminentes". GeneviĂšve Dehareng s'est dĂšs lors intĂ©ressĂ©e Ă  ces signes et dĂ©cide de les mettre par Ă©crit "À ce moment-lĂ  je ne comprends pas ce qu'il se passe et je prends le petit agenda que j'ai sous la main. J'Ă©cris deux pages et pour moi c'Ă©tait fini. Et puis les signes continuent au fil des annĂ©es donc je continue Ă  Ă©crire pour moi". Elle finit toutefois par rĂ©vĂ©ler ces "visions" Ă  certaines personnes de confiance uniquement, n'osant pas encore en parler ouvertement. Elle confie "C'est trĂšs difficile et dĂ©rangeant de parler de cette situation".Une vie aprĂšs la mortDĂ©sormais, GeneviĂšve Dehareng vit ces signes et phĂ©nomĂšnes rĂ©guliĂšrement, avec son mari. Lui aussi est devenu tĂ©moin de certains bruits notamment lors d'un anniversaire qu'elle aurait du fĂȘter, de SMS non signĂ©s qui souhaitent bonne annĂ©e, de l'eau eau qui coule anormalement d'un robinet. GeneviĂšve affirme qu'aucun de ces signes ne lui fait peur. Au contraire, elle les laisse ces signer arriver que sa fille lui enverrait au-delĂ  de sa mort "Je suis en pleine confiance, je me laisse faire". Elle ajoute Je me laisse emporter, j'ai acceptĂ© ce qui arrive et j'accepte encore. Donc ces signes ne me font pas peur et la suite ne me fait plus peur. La mort pour moi n'existe pas. De telles "activitĂ©s anormales" qui l'entourent l'ont de fait amenĂ©e Ă  penser qu'il y a bien une vie aprĂšs la mort. Son interrogation se situe plutĂŽt directement dans le message que sa fille Margaux veut lui faire passer. "La grosse question au dĂ©part avec ces signes est qu'est-elle venue faire ?" se demande-t-elle. Elle poursuit "En tout cas, avec tout ce qu'elle manifeste, je comprends qu'aprĂšs la vie, il y a encore la vie". Bien entendu, de telles affirmations aux XXIe siĂšcle semblent au premier abord dĂ©nuĂ©es de sens pour la plupart des gens. Cependant, depuis la publication de son livre, l'assistante en laboratoire se rĂ©jouit que certaines personnes qui ont aussi perdu un enfant l'aient contactĂ©e pour en apprendre plus. "Personnellement j'en ai rencontrĂ© trĂšs peu mais avec ce livre cela arrive tout doucement" confirme GeneviĂšve. Son ouvrage n'est de fait disponible que depuis octobre 2019. Elle rĂ©vĂšle "J'ai eu quelques appels pour le livre, des personnes dont un ou deux enfants sont partis".Comment expliquer ces signes ?N'attendez toutefois pas que GeneviĂšve vous aiguille sur les questions les plus existentielles sur ce qu'il y a aprĂšs la mort et sur la maniĂšre d'y arriver. Il s'agit uniquement du partage d'une expĂ©rience. "Je n'ai pas les explications" dit-elle ainsi. Elle poursuit "Ce que je vis c'est trĂšs beau et trĂšs positif mĂȘme si parfois c'est trĂšs dur, car ce n'est pas toujours facile les prĂ©monitions que je reçois". Elle lance J'ai envie de dire lĂ  oĂč je suis elle l'est. Pour l'assistante en laboratoire, Margaux est "une Ăąme invisible mais nous en sommes une aussi". Elle compare Ă©galement son vĂ©cu "paranormal" Ă  de l'Ă©nergie "Quand je parle de ce frisson qui passe et qui repasse, ce que j'ai de plus en plus souvent Ă  n'importe quel moment, c'est sa prĂ©sence, une Ă©nergie".Les types de signesQuels signes dĂ©funts peut-on rencontrer au quotidien ? Selon elle, ils peuvent ĂȘtre divers et multiples. Elle les liste notamment dans son livre. "Cette annĂ©e les cƓurs sous toutes leurs formes et matiĂšres j'en ai eu je ne sais pas combien sur mon chemin que ce soit Ă  l'autre cĂŽtĂ© de la terre quand on voyage, que ce soit chez moi, dans l'eau de vaisselle, ça apparaĂźt et disparaĂźt Ă  tout moment. Pour l'instant, je prends des photos et je me demande mĂȘme pourquoi je les prends, ce sera peut-ĂȘtre pour expliquer mieux Ă  certains" s'amuse-t-elle. MĂȘme sur le chemin de certaines connaissances qui se trouvent parfois Ă  700-800 km d'elle des cƓurs apparaissent. Parmi les autres signes, il y a, comme dans l'imaginaire collectif, l'eau et l'Ă©lectricitĂ© qui se mettent en route. "Cela arrive encore souvent" affirme ainsi GeneviĂšve. D'autres signes plus Ă©tonnants lui sont aussi apparus. "Ce que j'ai eu beaucoup aussi ce sont les plumes, des duvets, parfois c'est deux trois parfois c'est par dizaines alors qu'il n'y a pas d'oiseaux du tout. C'est Ă  mĂȘme demander comment ça est lĂ " se questionne encore GeneviĂšve DeharengGeneviĂšve Dehareng habite Ă  Ciergnon. Elle est assistante en laboratoire et travaille en milieu hospitalier et suite au dĂ©cĂšs de sa fille Margaux, elle dĂ©cide d'Ă©crire un livre, intitulĂ© Au nom de l'amour, avec Margaux. Dans ce livre, on peut lire son histoire, son quotidien, et on peut ressentir ses Ă©motions, son ressenti. Cet ouvrage se lit un peu comme un journal intime. IntĂ©ressĂ©e d'en savoir plus ? Vous pouvez la contacter par email en Ă©crivant Ă  gdehareng les jours, prenez la vie du bon cĂŽtĂ©Du 100% digital
 La Vie du bon cĂŽtĂ©, c’est tous les jours, quand vous le voulez du matin au soir, en PODCAST et dans la bonne humeur sur sur auvio, sur spotify, sur votre smartphone ou votre I Phone. C’est partout, tout le temps, oĂč vous le voulez comme vous le voulez ! Sylvie HonorĂ© vous invite Ă  ce rendez-vous Bien Etre et SantĂ© en prĂ©sence d’experts en dĂ©veloppement personnel. PARTAGERSur le mĂȘme sujetArticles recommandĂ©s pour vous Ily a plus d'une annĂ©e que mon mari est dĂ©cĂ©dĂ© et je sens qui ma vie sans lui n'a plus de sens et mon deuil n'aura jamais de fin,d'ailleurs moi mĂȘme je ne pas envie qu'il termine.Je continue Ă  vivre presque comme avant mais il y a un moment dans la journĂ©e ou la souffrance et les pleurs sont prĂ©sent comme toujours, et je suis sĂ»r que ce sera Dans une famille toxique, nous retrouvons un rĂ©seau de comportements nĂ©gatifs, manipulateurs ou abusifs. Voici les signaux d'alarme qui doivent vous JUIL. 2019 DerniĂšre modification 11 OCT. 2019 Lecture min. Qu’est-ce qu’une "famille toxique" ? Comment la reconnaĂźtre ? Quelles sont les consĂ©quences ? Que pouvez-vous faire ? Aujourd’hui, je parle du problĂšme que vit la famille toxique. En d’autres occasions, nous avons parlĂ© de "personnes toxiques", ou, pour mieux s’exprimer et Ă©viter les Ă©tiquettes, de relations toxiques ou encore de personnes qui adoptent des attitudes toxiques. C’est pourquoi vous saurez certainement Ă  quoi nous faisons rĂ©fĂ©rence lorsque nous utilisons cette expression. Mais que se passe-t-il lorsque certaines attitudes se prĂ©sentent Ă  l’intĂ©rieur du noyau familial ? Qu’est-ce qu’une "famille toxique"? Quelles sont les consĂ©quences ? Comment peut-on cesser de vivre dans un noyau toxique ? Quand nous trouvons des gens qui se comportent de façon toxique sur notre chemin, nous avons la possibilitĂ© de nous Ă©loigner d’eux, puisque nous pouvons choisir nos amitiĂ©s. Cependant, quand les personnes en question sont nos frĂšres et sƓurs ou nos parents, la situation change, rendant tout plus difficile. La famille ne se choisit pas et est gĂ©nĂ©ralement pour toujours, mais parfois, il est trĂšs difficile de poursuivre une relation familiale. C’est quoi une "famille toxique" ? Une famille peut ĂȘtre toxique lorsqu’il existe des comportements qui provoquent des problĂšmes Ă©motionnels chez un ou plusieurs membres du systĂšme ou lorsque les rĂŽles familiaux sont diffĂ©rents de ceux qu’ils devraient ĂȘtre. Je vais vous raconter un cas dont je me suis occupĂ©e en thĂ©rapie et qui est un exemple clair de "famille toxique" Marta pseudonyme est une femme de 52 ans qui vient en thĂ©rapie parce que la situation avec sa mĂšre et ses frĂšres est devenue conflictuelle aprĂšs qu’elle a ouvert la boĂźte de Pandore un an auparavant. Le fils de Marta avoua Ă  sa mĂšre qu’il avait Ă©tĂ© abusĂ© dans son enfance par son grand-pĂšre, c’est-Ă -dire par le pĂšre de Marta. Elle le raconta Ă  sa mĂšre en espĂ©rant comprĂ©hension soutien, mais elle trouva seulement le dĂ©ni complet de l’évĂ©nement. Sa mĂšre et sa soeur ont fini par les accuser, elle et son fils, de mentir et ont dit qu’avec ces mensonges, ils dĂ©truisaient la famille. Marta essaya de les raisonner, mais Ă  chaque fois qu’elle essayait, elle s’est heurtĂ©e Ă  un mur jusqu’à ce qu’elle soit forcĂ©e de quitter sa famille pour aller de l’avant. Ce qui s’est passĂ© dans cette famille est simple dans un premier temps, elle fonctionnait comme un systĂšme uni. Quand l’un des membres a forcĂ© une sĂ©paration ou poussĂ© vers un fonctionnement diffĂ©rent de celui existant jusqu’alors cacher les problĂšmes sous le tapis, il a Ă©tĂ© expulsĂ© de la famille. Pour que l’on puisse parler de "famille toxique", certains de ces facteurs doivent ĂȘtre prĂ©sents problĂšmes de communication des familles oĂč la communication est absente. Chaque membre est indĂ©pendant et on partage des espaces communs. Les gens ont tendance Ă  ĂȘtre autosuffisants mais manquent d’un lien affectif ; manipulation Ă©motionnelle des familles oĂč le chantage Ă©motionnel, la tromperie ou la manipulation sont utilisĂ©s pour obtenir l’affection d’autrui. Un exemple est les cas d’aliĂ©nation parentale, oĂč le pĂšre ou la mĂšre parlent mal de l’autre parent dans le but de former une alliance contre l’autre personne ; distance Ă©motionnelle il y a des familles oĂč les parents rĂ©pondent au mieux aux besoins primaires de leurs enfants. Il ne manquera jamais de nourriture, de livres ou mĂȘme de petits caprices, mais, malgrĂ© cela, la relation Ă©motionnelle sera froide. Il n’y aura ni Ă©treintes, ni baisers, ni gestes d’affection, ni soutien, ni comprĂ©hension. De cette façon, les enfants grandissent sans une figure d’attachement sĂ»re. Ils sentent qu’ils ne sont pas lĂ©gitimes Ă  la fois en tant qu’enfants et en tant que personnes ; conflits constants dans ces familles, le manque de respect ou mĂȘme la violence physique ou verbale sont plutĂŽt habituels. Ces comportements peuvent se manifester aussi bien entre les parents qu’entre le pĂšre ou la mĂšre et un enfant et entre frĂšres et sƓurs. Les conflits constants peuvent rendre la famille toxique ; l’échange des rĂŽles familiaux dans certains cas, les parents se comportent de maniĂšre plus immature et infantile que leurs enfants et ce sont eux qui doivent marquer les limites de leurs parents. En d’autres occasions, il peut arriver que l’un des enfants fasse une alliance avec l’un des parents et finisse par se comporter non plus comme un enfant mais comme le partenaire du pĂšre ou de la mĂšre ce que nous appelons triangulation. Quelles sont les consĂ©quences d’une "famille toxique" ? Selon ce que j’ai dit prĂ©cĂ©demment, il est assez habituel que des troubles de la personnalitĂ© ou d’autres troubles psychologiques apparaissent chez les personnes qui vivent dans un environnement toxique. Les principaux problĂšmes sont les suivants faible estime de soi ; sentiment d’infĂ©rioritĂ© ; ne pas se sentir digne d’affection ; ne pas savoir rĂ©soudre les conflits; Ă©viter l’affection ou dĂ©velopper une dĂ©pendance Ă©motionnelle. Que puis-je faire si je fais partie d’une famille toxique ? La premiĂšre Ă©tape est de se rendre compte de la situation. Ensuite, il est plutĂŽt important de rechercher un soutien psychologique, en particulier d’un psychologue spĂ©cialisĂ© dans la thĂ©rapie systĂ©mique. Ce type de thĂ©rapeute est spĂ©cialisĂ© dans les thĂ©rapies familiales et peut vous aider Ă  rĂ©soudre Ă  la fois les conflits relationnels et les conflits individuels. Il peut vous permettre de dĂ©couvrir ce qui se passe dans votre famille, ce que vous pouvez faire pour amĂ©liorer votre situation, et mettre en place une thĂ©rapie familiale dans le cas oĂč les autres sont d’accord bien que ce soit peu frĂ©quent ou mĂȘme vous aider Ă  vous Ă©loigner de votre famille si nĂ©cessaire. Quoi qu’il en soit, vivre dans un environnement toxique ne vous aidera pas Ă  avoir une bonne qualitĂ© de vie. Pour cela, vous devez essayer de rĂ©soudre la situation pour pouvoir avoir une vie plus complĂšte, en acceptant les personnes qui en font partie ou, si ce n’est pas possible, en vous Ă©loignant de cet environnement. Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur ce thĂšme, vous pouvez consulter notre liste de professionnels expĂ©rimentĂ©s en thĂ©rapie familiale. Article de Encarni muñoz Silva publiĂ© dans Une prĂ©cision nĂ©cessaire manipulatrices, agressives, violentes verbalement... de nombreuses personnes sont qualifiĂ©es de "toxiques" lorsqu’elles ont un impact nĂ©gatif sur la vie des autres. Évidemment, lorsque vous utilisez cette expression, vous ne voulez pas mettre une Ă©tiquette directement Ă  cette personne mais plutĂŽt Ă  son comportement. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises personnes. Chacun a des caractĂ©ristiques, des qualitĂ©s et des dĂ©fauts diffĂ©rents et il serait donc impossible de rĂ©duire une personne Ă  un seul adjectif. Par consĂ©quent, le mot "toxique" se rĂ©fĂšre aux comportements que mettent en Ɠuvre une personne, Ă  certaines pĂ©riodes de sa vie, qui rĂ©sultent de troubles ou de problĂšmes concrets. Cela signifie qu’il est possible de faire un parcours de rééducation et d’apprendre Ă  vivre ses relations sociales de maniĂšre diffĂ©rente. Il n’y a pas de "personnes toxiques" car chacun d’entre nous a la possibilitĂ© de changer sa façon de se comparer aux autres. Photos Shutterstock Les informations publiĂ©es sur ne se substituent en aucun cas Ă  la relation entre le patient et son psychologue. ne fait l'apologie d'aucun traitement spĂ©cifique, produit commercial ou service.

Lavie est effectivement moins chÚre en Allemagne en précisant que je viens de la région parisienne. Un studio de 26m2 me revenait à 600 euros (45km de paris) par mois sans les charges. Un

Ce n’est plus moi qui vis seul ce que je vis, c’est la foi en JĂ©sus qui m’anime et me fortifie chaque jour comme David dans le psaume 23 "je ne manquerai de rien". J’ai senti sa prĂ©sence quand l’épreuve est venue frapper Ă  ma porte et subitement mes repĂšres se sont trouvĂ©s si loin, alors le Seigneur m’a fait vivre une rĂ©surrection spirituelle. Dans le deuil il est toujours prĂ©sent, sa prĂ©sence rassure, ses conseils si prĂ©cieux, ses bras forts et vigoureux m’ont consolĂ© et assistĂ©. Quand la maladie s’installe pour nous faire vivre un Ă©tat d’exception, sa grĂące seule nous suffit pour tout surmonter. Les pardons successifs accordĂ©s Ă  ceux qui nous offensent deviennent rĂ©alitĂ©s, le mal se transforme en bien. Ce n’est plus moi qui peux vivre cela, mais JĂ©sus en moi en qualitĂ© de Seigneur tout puissant pour m’associer Ă  son triomphe sur la terre et dans le ciel oĂč il a tout pouvoir. Les attentes permises par Dieu pour façonner nos mobiles et nos prioritĂ©s sont encore son Ɠuvre ; sournoisement attaquĂ©, c’est encore Lui qui transforme la sombre vallĂ©e en un lieu plein de sources. Laissons-le vivre en nous, c’est ce qu’il attend de chacun, nos destinĂ©es sont dans sa main, unissons nos mains aux siennes et vivons des temps forts chaque jour. Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous ! Cen'est plus moi qui vit, mais c'est le Christ qui vit en moi Dans le texte de Ga 2, 15-20 se trouve une phrase cĂ©lĂšbre : « Ce n'est plus
Dans son stimulant essai, Deviens ce que tu es », le philosophe Dorian Astor, spĂ©cialiste de Nietzsche, dĂ©voile les ressources et les malentendus de l’une des plus cĂ©lĂšbres formules de l’histoire de la philosophie. Un plaidoyer pour la grande santĂ© nietzschĂ©enne, plus que jamais nĂ©cessaire. AttribuĂ©e Ă  Nietzsche, qui l’avait lui-mĂȘme empruntĂ© Ă  Pindare, la formule “deviens ce que tu es” a la puissance contagieuse d’une injonction contemporaine dont chacun pressent vaguement l’enjeu, par-delĂ  son Ă©trange opacitĂ© une invitation Ă  sortir de soi, Ă  s’affirmer dans un Ă©lan vitaliste et crĂ©atif. Mais est-ce si simple ? Pour Nietzsche, devenir ce que l’on est suppose que l’on ne pressente pas le moins du monde ce que l’on est. Comment s’y retrouver alors ? Devenue un stĂ©rĂ©otype de l’histoire de la philosophie, cette phrase est pleine de points aveugles, comme si sa forme quasi poĂ©tique crĂ©ait quelques malentendus et nĂ©cessitait quelques Ă©claircissements. C’est prĂ©cisĂ©ment ce Ă  quoi se livre le philosophe Dorian Astor, spĂ©cialiste stimulant de la pensĂ©e de Nietzsche, comme en tĂ©moignait son beau livre, paru en 2014, Nietzsche, la dĂ©tresse du prĂ©sent Gallimard. Dans ce nouvel essai, Deviens ce que tu es. Pour une vie philosophique Autrement, il dĂ©plie la formule mythique pour en dĂ©voiler les ressources autant que les piĂšges. Avec finesse, Dorian Astor nous suggĂšre que devenir ce que l’on est, c’est surtout une maniĂšre de ne pas trop se poser la question “qui suis-je ?” ; c’est surtout une maniĂšre de traverser l’ensemble de ses devenirs, c’est-Ă -dire “expĂ©rimenter”. Sensible Ă  la philosophie du devenir et Ă  la question de l’individuation, Dorian Astor revient ici sur l’histoire de cette formule cĂ©lĂšbre, tout en rappelant en quoi la pensĂ©e de Nietzsche, encore rejetĂ©e par beaucoup de penseurs, compte dans notre prĂ©sent. Comme le rappelle un autre ouvrage collectif qu’il a dirigĂ© avec Alain Jugnon, Pourquoi nous sommes nietzschĂ©ens Les impressions nouvelles, le diagnostic nietzschĂ©en du nihilisme, du ressentiment, de la haine fanatique du devenir
 est plus que jamais nĂ©cessaire aujourd’hui. La formule de Nietzsche, reprise du poĂšte grec Pindare, “Deviens ce que tu es”, est devenue une sorte de mantra dans l’histoire de la philosophie. Pourquoi avez-vous voulu revenir dessus ? Dorian Astor – PrĂ©cisĂ©ment parce que cette phrase est une tarte Ă  la crĂšme. Cela sert de slogan Ă  tout ce que l’on veut ; cela a mĂȘme Ă©tĂ© le slogan de l’armĂ©e de terre pour recruter, c’est dire. Il existe un grand malentendu autour de cette formule c’est sur ce malentendu que je voulais travailler. Une phrase comme celle-lĂ  a une longue histoire ; je voulais remettre sur le tapis cette injonction et lui rendre son caractĂšre problĂ©matique. Depuis quand vous hante-t-elle, au point de vouloir en faire un problĂšme ? C’est une phrase piĂšge, qui semble suggĂ©rer Ă©normĂ©ment mais qui, si on ne prend pas acte des paradoxes qu’elle contient, ne veut pas dire grand-chose. Je l’avais dans l’oreille depuis que j’étudie Nietzsche, c’est-Ă -dire plus de vingt ans dĂ©jĂ . Elle est emblĂ©matique du danger que court tout lecteur de Nietzsche la formule frappe immĂ©diatement, mais dĂšs qu’on la dĂ©plie, elle devient vertigineuse parce qu’elle n’indique rien, ni ce qu’on devient ni ce qu’on est. C’est pourquoi il me fallait rester dans une dĂ©marche un peu dĂ©ceptive devenir ce que l’on est — c’est-Ă -dire vivre, devenir — c’est justement rĂ©soudre des problĂšmes. Comment expliquez-vous la prospĂ©ritĂ© de cette phrase dans l’histoire de la philosophie et dans l’imaginaire contemporain ? Cette formule fonctionne trĂšs bien parce que la sociĂ©tĂ© contemporaine est un mĂ©lange trĂšs paradoxal d’injonction Ă  l’individualisme et de soumission aux Ă©tats de fait. Tout s’organise pour que nous affirmions notre “personnalitĂ©â€ comme gage de notre autonomie. Or cette phrase nous incite Ă  nous glorifier d’ĂȘtre nous-mĂȘmes tu fais ce que tu veux, tu es comme tu veux, sois toi-mĂȘme. Je cite volontiers cette rĂ©plique de Sylvie Joly “je n’ai pas de secret, je suis moi, c’est tout
”. En mĂȘme temps, le “deviens ce que tu es” rappelle aussitĂŽt qu’on n’est pas encore soi-mĂȘme la pointe douloureuse, c’est le rappel de notre aliĂ©nation. Tu es empĂȘchĂ©, tu as envie de tout plaquer, de dire merde, et tu ne le fais pas. C’est la façade de ce slogan tu es prĂ©cieux, tu es unique, mais tu es bloquĂ©, libĂšre-toi. C’est pour cela que la formule marche, captĂ©e par la vogue du dĂ©veloppement personnel. Cette injonction est-elle au cƓur de l’Ɠuvre de Nietzsche ? Elle est centrale, mais elle a deux versants, l’un Ă©vident et l’autre beaucoup plus opaque d’un cĂŽtĂ©, elle signale la philosophie de l’esprit libre, la conquĂȘte de l’indĂ©pendance, l’exaltation de l’individualitĂ©. Mais la difficultĂ©, c’est que Nietzsche est tout sauf un individualiste. Il mĂ©prise l’individu tel qu’il s’est fixĂ© en sujet, c’est un holiste qui soumet l’évaluation de l’individu aux processus organiques, psychiques et culturels qui, ensemble, forment le devenir. “Ce que tu es”, cela concerne l’individu mais “deviens”, cela interroge le processus d’individuation lui-mĂȘme. Chez Nietzsche, comme chez Leibniz, Whitehead, Simondon ou Deleuze, l’individuation est centrale, elle est au cƓur de l’ontologie. L’ĂȘtre est une puissance auto-individuante. On est trĂšs au-dessus du simple dĂ©veloppement “personnel”. Comment Nietzsche a-t-il dĂ©couvert cette phrase de Pindare ? TrĂšs jeune, durant ses Ă©tudes de philologie classique. Elle Ă©maille l’ensemble de son Ɠuvre, sans dĂ©veloppement explicite, sauf dans Ecce homo, tout Ă  la fin cette autobiographie philosophique oĂč il entreprend de dire qui il est. C’est lĂ  qu’il rappelle que devenir ce que l’on est suppose que l’on ne pressente pas le moins du monde ce que l’on est. Il faut passer au-dessous de la volontĂ© consciente du sujet. Et mĂȘme se faire plus petit, plus mĂ©diocre, hĂ©siter, se tromper. Il faut laisser les forces sous-jacentes travailler en profondeur Ă  la tĂąche dominante. C’est Ă©videmment l’inconscient qui est ici pris en compte. Mais quelle diffĂ©rence faites-vous entre le “devenir-moi” de Freud et le “devenir-soi” de Nietzsche ? Il y a une grande proximitĂ© entre eux autour de l’idĂ©e que le moi n’est pas maĂźtre chez lui ; c’est leur anti-cartĂ©sianisme. Cela passe chez l’un et l’autre par une interprĂ©tation pĂ©nĂ©trante des processus inconscients, de la vie pulsionnelle. LĂ  oĂč cela bifurque, c’est que Freud cherche un savoir du moi et une connaissance de l’inconscient, une reconquĂȘte de soi par la conscience et le discours ; alors que Nietzsche est plus prĂšs d’une sagesse silencieuse du soi. Il y a un maĂźtre cachĂ© et inconnu derriĂšre le moi, c’est le soi, dit Zarathoustra. Il ne s’agit pas de se laisser emporter par ses pulsions, car elles sont contradictoires et mĂšnent au chaos pulsionnel ce que Nietzsche appelle la dĂ©cadence. Pour Nietzsche, la maĂźtrise de soi est essentielle, mais cette maĂźtrise est une modestie, une oreille et un acquiescement Ă  la puissance crĂ©atrice de l’inconscient, plus sage que nous. Se faire plus impersonnel — ou plus-que-personnel, disait Deleuze. La cure analytique rend le moi si bavard
 En faisant du moi un sujet du discours, elle en fait aussi un objet en voie de normalisation. Le moi n’est pas une bouche, mais une oreille. Qu’est-ce que devenir un sujet ? J’oppose, aprĂšs d’autres, le sujet et l’individu. Un sujet rĂ©pond il est responsable et rĂ©flexif. Le pilote du sujet, c’est le moi. Alors que le pilote de l’individu, pour ainsi dire, c’est le soi. Il n’y a pas de sujet inconscient ; en revanche, il y a de l’individuel dans l’inconscient, ou plus prĂ©cisĂ©ment des processus d’individuation — organiques, psychiques et collectifs. Les subjectivations sont les fonctions de structures psychologiques et sociales elles produisent des sujets du discours et de l’action, de l’éthique, du droit, de la psychologie, etc. Les sujets sont dits agents, mais ils sont le plus souvent agis. Alors Ă©videmment, un individu est affectĂ© par ses propres processus de subjectivation, mais ce pouvoir mĂȘme d’ĂȘtre affectĂ© rĂ©clame une activitĂ© non subjective, un agissement sans agent qu’on peut appeler individuation ou devenir. L’histoire est peut-ĂȘtre un “procĂšs sans sujet”, comme disait Althusser c’est elle qui subjective, mais le devenir est le procĂšs mĂȘme de l’individuation. Comment qualifier la philosophie du devenir, qui vous intĂ©resse, par opposition Ă  la philosophie de l’ĂȘtre ? Pour le dire vite, les philosophies du devenir n’opposent pas l’ĂȘtre et le devenir, l’un et le multiple, mais cherchent Ă  comprendre ce qu’est l’ĂȘtre du devenir, l’unitĂ© du multiple, avec l’intuition qu’il n’y en a pas d’autre, que l’ĂȘtre ne se dit que du devenir et de la multiplicitĂ©, et de rien d’autre. Badiou, dans son magnifique Deleuze. La clameur de l’ĂȘtre, parle trĂšs bien de cela paradoxalement, ce sont les philosophes de la multiplicitĂ© et du devenir qui affirment le plus fermement l’univocitĂ© de l’ĂȘtre voyez par exemple, chez Spinoza, une infinitĂ© de modes qui expriment une substance unique. Au contraire, si, pour comprendre qu’il y ait de la multiplicitĂ©, on oppose ou articule l’ĂȘtre et le devenir, l’ĂȘtre et le non-ĂȘtre, l’ĂȘtre et l’apparence, etc., on est obligĂ© de dire l’ĂȘtre en plusieurs sens, il devient Ă©quivoque, et il faut alors le classer en catĂ©gories, qui sont de fausses multiplicitĂ©s. Les philosophies du devenir se donnent des multiplicitĂ©s pures ce que Whitehead appelait diversitĂ© disjonctive, Nietzsche le chaos ou Deleuze des singularitĂ©s prĂ©-individuelles et cherchent Ă  pĂ©nĂ©trer le processus par lequel ces multiplicitĂ©s sont toujours dĂ©jĂ  mises en relation, comment elles s’entr’expriment Leibniz, se hiĂ©rarchisent Nietzsche, se prĂ©hendent Whitehead, s’individuent Simondon, s’actualisent Deleuze, etc. Ce sont, Ă  des degrĂ©s divers, des ontologies de la relation, avec l’idĂ©e que la relation prĂ©existe Ă  ses termes, qu’elle produit ses propres termes. Qu’est-ce qu’une mise en relation ? C’est un Ă©vĂ©nement. Pour Leibniz, la “notion complĂšte” d’un individu, c’est l’ensemble de tout ce qui lui est arrivĂ©, lui arrive et lui arrivera. Il y a chez lui cette idĂ©e formidable qu’un prĂ©dicat et un Ă©vĂ©nement, c’est la mĂȘme chose. Une telle position ouvre la porte Ă  une remise en question radicale de l’opposition entre essence et accident, entre nĂ©cessitĂ© et contingence, entre ĂȘtre et devenir. Finalement, “deviens ce que tu es”, c’est une maniĂšre d’inviter Ă  ne pas poser trop tĂŽt la question “qui suis-je ?”, mais Ă  traverser l’ensemble de ses devenirs, c’est-Ă -dire Ă  expĂ©rimenter. Notre “notion complĂšte” vient toujours Ă  la fin, mort comprise. Ce que Nietzsche appelait un destin, c’est-Ă -dire du hasard devenu nĂ©cessitĂ©, Ă  force d’expĂ©rimentation. Vous vous situez dans cette tradition du devenir depuis longtemps ? Oui, depuis longtemps, peut-ĂȘtre depuis toujours — sans le savoir, comme monsieur Jourdain ! C’est un instinct. Simplement, en dĂ©couvrant cette “tradition” ou plutĂŽt cette “famille” de philosophes, je me suis rendu compte que c’est Ă  eux, infiniment plus grands que moi, que je devrais m’allier pour essayer de penser quelque chose. Je me demande toujours pourquoi on est ceci plutĂŽt que cela, leibnizien plutĂŽt que cartĂ©sien, spinoziste plutĂŽt que kantien, nietzschĂ©en plutĂŽt qu’hĂ©gĂ©lien. Et quelle que soit l’originalitĂ© Ă  laquelle on aspire, on appartient Ă  une famille de philosophes, mĂȘme s’il faut la quitter pour atteindre Ă  sa “majoritĂ©â€. Quitter ce que l’on aime, c’est toujours le plus difficile et le plus beau. Que signifie ĂȘtre nietzschĂ©en en 2016 ? J’ai du mal avec cette expression ; le titre de notre livre collectif, Pourquoi nous sommes nietzschĂ©ens, est volontairement ironique et problĂ©matique. C’est une rĂ©fĂ©rence explicite au livre paru en 1991, Pourquoi nous ne sommes pas nietzschĂ©ens. Je ne sais pas exactement ce que veut dire ĂȘtre nietzschĂ©en. Si je dis que je le suis, c’est parce que Nietzsche est l’objet de mon Ă©tude, que je le connais bien. Ensuite, revendiquer qu’il faut ĂȘtre nietzschĂ©en aujourd’hui, c’est une vraie question, ce n’est pas une Ă©vidence ; c’est une question Ă  laquelle je me suis patiemment et douloureusement confrontĂ© dans mon livre prĂ©cĂ©dent, Nietzsche. La dĂ©tresse du prĂ©sent. Je ne me proclame donc pas nietzschĂ©en, je prĂ©tends qu’aujourd’hui moins que jamais, il ne faut pas lĂącher la lecture de Nietzsche. Cela veut dire affronter ce qui, en nous, rĂ©siste violemment Ă  sa lecture notamment sa conception profondĂ©ment hiĂ©rarchique de l’humanitĂ©, mais aussi se mĂ©fier des sĂ©ductions trop faciles son injonction Ă©quivoque Ă  la libertĂ© de l’esprit, Ă  la joie, Ă  l’amour du destin. Le fait est que je ne peux ni ne veux me soustraire Ă  ses sollicitations, tout en insistant sans cesse sur le fait qu’elles sont un peu trop grandes pour nous. Dans notre collectif, chacun livre une expĂ©rience diffĂ©rente de Nietzsche, chacun y puise ce dont il a besoin pour sa propre pensĂ©e. Avec toujours cette tension entre la nĂ©cessitĂ© de le surmonter et l’intuition qu’il y a chez lui quelque chose d’insurmontable. En tout cas, le danger est qu’il se mette Ă  parler par notre bouche, Ă  notre place. J’ai beaucoup parlĂ© avec les mots de Nietzsche. Il faut se mĂ©fier. Être nietzschĂ©en, c’est ĂȘtre un “noble traĂźtre” encore un mot de lui !. Ou, comme disait Deleuze, lui faire un enfant dans le dos. Mais en quoi est-il aujourd’hui important selon vous ? D’un point de vue psychologique, Ă©thique, politique et culturel, il me semble que son diagnostic du nihilisme, de l’idĂ©alisme, du ressentiment, de la vĂ©nĂ©ration des faits le “faitalisme”, de la haine fanatique du devenir, son portrait de la figure toxique du “prĂȘtre”, sa gĂ©nĂ©alogie de ce qui nous fait nous retourner contre nous-mĂȘmes sont plus que jamais nĂ©cessaires aujourd’hui. Si l’on accepte de dire avec Nietzsche comme avec Freud que notre culture n’a toujours pas cessĂ© de nous rendre littĂ©ralement malades, alors nous avons besoin de vouloir une “grande santĂ©â€ nietzschĂ©enne. Cela ne dĂ©signe pas une explosion chaotique d’ivresse dionysiaque, mais le renversement mĂ©thodique et acharnĂ© de valeurs dominantes hostiles Ă  la vie qui se donnent pour la seule rĂ©alitĂ© possible. Pourquoi est-il encore dĂ©testĂ© par certains philosophes ? Bon, on ne peut obliger personne Ă  aimer Nietzsche. Comme je le disais tout Ă  l’heure, c’est une affaire d’instinct et d’affinitĂ©. Mais pour les anti-nietzschĂ©ens du type de ceux qui ont Ă©crit le livre de 1991 ils sont encore nombreux aujourd’hui, Nietzsche est en rĂ©alitĂ© un paravent, un prĂ©texte. Leur anti-nietzschĂ©isme est un dommage collatĂ©ral. Ce qui est visĂ©, aujourd’hui encore, derriĂšre Nietzsche, c’est ce qu’on appelle, avec une moue dĂ©goĂ»tĂ©e, “la pensĂ©e 68”. Les auteurs de Pourquoi nous ne sommes pas nietzschĂ©ens, dĂšs leur prĂ©face, mettaient cartes sur table il s’agissait d’en finir avec “Foucault, Deleuze, Derrida, Althusser, Lacan” et quelques autres, en finir avec la “philosophie au marteau” et “l’exercice infini de la dĂ©construction”. Or, ces “maĂźtres Ă  penser”, comme ils disent, sont une menace redoutable pour l’idĂ©ologie contemporaine dominante. Quand on voit la maniĂšre intolĂ©rable dont s’exercent les pouvoirs Ă  tous niveaux, partout, localement et mondialement, politiquement, socialement, Ă©conomiquement, pouvoirs coercitifs ou incitatifs Ă  toutes les Ă©chelles d’existence, on se dit qu’en guise de tracts, il faudrait arroser les rues du texte de Foucault en prĂ©face de l’édition amĂ©ricaine de L’Anti-ƒdipe de Deleuze et Guattari “Introduction Ă  la vie non fasciste”. D’ailleurs, le terme “fasciste”, mis aujourd’hui Ă  toutes les sauces mais c’est un symptĂŽme dĂ©cisif trouve dans L’Anti-ƒdipe son vĂ©ritable sens philosophique, comme type de production dĂ©sirante. Or, c’est bien de cela qu’il s’agit aujourd’hui lutter contre les investissements microfascistes du dĂ©sir. En termes de dĂ©sir, ou de “volontĂ© de puissance”, il y va encore de la figure nietzschĂ©enne du “prĂȘtre”. Bref, pour en revenir aux anti-nietzschĂ©ens, s’ils sont animĂ©s par du ressentiment, c’est celui qu’ils vouent Ă  68 comme cas d’un pur â€œĂ©vĂ©nement” et qui selon eux doit faire l’objet d’une liquidation sans relĂąche rien n’est advenu, rien ne doit advenir. Le plus drĂŽle, c’est que c’est en accusant Nietzsche d’ĂȘtre rĂ©actionnaire qu’ils dĂ©chargent leur propre pulsion rĂ©actionnaire. Quant au caractĂšre rĂ©actionnaire de la pensĂ©e de Nietzsche, je m’en suis longuement expliquĂ© dans La DĂ©tresse du prĂ©sent. En tout cas, je fais partie d’une gĂ©nĂ©ration de “nietzschĂ©ens” qui a reçu un double hĂ©ritage celui d’une formidable inventivitĂ© du nietzschĂ©isme d’un Deleuze ou d’un Foucault celui-ci Ă©tant peut-ĂȘtre le plus nietzschĂ©en de tous et celui d’une lecture philologique de Nietzsche, prĂ©cise et patiente, immanente aux textes par exemple, ma lecture doit autant Ă  Deleuze qu’à mon ami Patrick Wotling, peut-ĂȘtre le plus Ă©minent nietzschĂ©en français aujourd’hui, et qui est largement dĂ©favorable Ă  la lecture deleuzienne de Nietzsche. J’entends bien ne pas cĂ©der d’un pouce sur la double injonction de ces deux hĂ©ritages, c’est Ă  cette condition qu’il y aura un avenir pour Nietzsche. Il faut chercher le moi “non pas en soi, mais loin au-dessus de soi”, disait Nietzsche. Il est oĂč ce loin ? Pour toutes les raisons Ă©voquĂ©es tout Ă  l’heure, le moi ne peut plus ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une origine, il est plutĂŽt Ă  produire. Zarathoustra dit en gros qu’il faut devenir les sculpteurs de nous-mĂȘmes. Alors certes, c’est peut-ĂȘtre un “idĂ©al”, Nietzsche dirait plutĂŽt un but. En tout cas, si le moi est une visĂ©e ou une protention, la question fondamentale n’est plus l’origine ou le passĂ© comme en psychanalyse mais l’avenir et le projet Whitehead, Ă  propos de son concept de sujet, parle de “superjet”. Se penser comme marchepied d’un avenir, penser une “philosophie de l’avenir” est l’une des grandes tĂąches que Nietzsche s’est fixĂ©es. Comme une ascĂšse ? Oui. On ne confondra pas la critique de l’ascĂ©tisme morbide dĂ©veloppĂ©e par Nietzsche notamment dans La GĂ©nĂ©alogie de la morale et sa propre nature ascĂ©tique, qui est une ascĂšse de la santĂ© malgrĂ© sa maladie, ou Ă  cause d’elle. Tous les grands philosophes sont des ascĂštes. Parce que la philosophie est d’abord un exercice spirituel, comme le disait Pierre Hadot analysant la dimension pratique des philosophies antiques. Le moi est le fruit d’un exercice, parce qu’il est une perspective qui se construit, comme en peinture ou en gĂ©omĂ©trie projective. La grande question a toujours Ă©tĂ© l’articulation dĂ©licate de la vie thĂ©orĂ©tique, contemplative, et de la vie active. Au fond, ce qui agit, ce n’est pas le moi, mais plutĂŽt le soi, pour le dire trop rapidement. Au lieu de penser le moi comme agent responsable, on peut le penser comme point de vue rĂ©flĂ©chissant et donc, dĂ©jĂ , Ă©valuant. Spinoza polissait des lentilles. Quelles lunettes je me fabrique pour tenir Ă  juste distance ce monde dans lequel je suis pourtant tout entier plongĂ©, agi et agissant ? Trouver le bon point de vue Leibniz, se faire le plus d’yeux possible Nietzsche, voilĂ  un exercice philosophique. On ne pose pas des valeurs pour s’y exercer ensuite, c’est Ă©valuer qui fait tout l’exercice “la foi adĂ©quate s’ajoutera d’elle-mĂȘme, soyez-en sĂ»rs” Aurore. Devenir ce que l’on est, est-ce un rĂȘve impossible ? Ce n’est ni un rĂȘve ni impossible c’est une expĂ©rimentation, et par dĂ©finition c’est le rĂ©sultat de la tentative qui dĂ©termine si ce qui a Ă©tĂ© tentĂ© Ă©tait possible ou non. Ce n’est pas une question de possibilitĂ©, mais plutĂŽt de virtualitĂ©. Sans doute y a-t-il une infinitĂ© de virtualitĂ©s qui ne s’actualiseront jamais ou pas encore. Ce qui est impossible, c’est de savoir Ă  l’avance ce que l’on est — et mĂȘme ce que l’on devient. Avez-vous dĂ©jĂ  eu le sentiment de devenir ce que vous Ă©tiez ? J’allais dire tout le temps et jamais. Je sens bien, comme tout le monde, que je deviens et que c’est sans doute cela que je suis, du moins chaque fois que j’y pense c’est toujours une halte. Localement, on dĂ©cĂšle des constantes, des bifurcations, des retours, des nouveautĂ©s. Comme un mĂ©lange d’occurrences et de rĂ©currences, qu’il faut dĂ©mĂȘler et dont on cherche Ă  trouver la cohĂ©rence. Si un individu est la somme de tout ce qui lui arrive et mĂȘme, en nĂ©gatif, de ce qui ne lui arrive pas, comment pourrais-je dire qui je suis avant d’en avoir fait la somme ? Seul Dieu saurait faire ce calcul, mais je ne suis pas assez leibnizien pour compter sur une calculatrice divine 
 Je ne suis mĂȘme pas sĂ»r de pouvoir calculer ce qui m’est arrivĂ© dans le passĂ© et ce qui m’arrive aujourd’hui. En revanche, je crois qu’il y a des devenirs qui se s’épuisent ou se rĂ©sorbent, localement. Un exemple bĂȘte trĂšs longtemps, j’ai voulu faire de la musique professionnellement, j’y suis mĂȘme un peu arrivĂ© — et puis j’ai fini par abandonner, pour mille bonnes raisons. Mon “devenir-musicien”, qui m’a pris tant d’énergie et de temps, s’est Ă©puisĂ©. C’est comme une autre vie qui a laissĂ© de nombreuses traces dans la mienne toutes joyeuses mais c’est le petit tombeau d’un devenir en moi. C’est la mĂȘme chose pour nos amours passĂ©es et, au fond, pour tout ce par quoi nous sommes passĂ©s ou qui est passĂ© par nous nous sommes entiĂšrement striĂ©s par les anciens passages de devenirs rĂ©sorbĂ©s. Mais c’est comme les cours d’eau ils peuvent gonfler ou s’amenuiser, confluer ou se diviser, faire de longs mĂ©andres ou dĂ©ferler droit vers la mer, ils peuvent aussi s’assĂ©cher dĂ©finitivement ou attendre la prochaine saison des pluies. Se connaĂźtre soi-mĂȘme, c’est moins Ă©crire un livre d’histoire que dresser une cartographie. Devenir ce que l’on est, c’est rĂ©soudre des problĂšmes, disiez-vous ; n’est-ce pas une position minimale ? Oui, c’est minimal. En tout cas cela ne prĂ©juge pas du contenu des solutions adoptĂ©es. C’est le mouvement de la problĂ©matisation elle-mĂȘme qui m’intĂ©resse, auquel appartiennent constitutivement les tentatives de rĂ©solution. ConsidĂ©rer la vie comme cycle permanent de problĂšmes/solutions y compris, Ă©videmment, apories, impasses, Ă©checs, nouvelles tentatives ou abandons est beaucoup plus Ă©clairant que de l’aborder comme simple conservation ou adaptation, qui n’en sont que des expressions parmi d’autres, des solutions de contournement, des ruses au service d’un problĂšme beaucoup plus vaste comment croĂźtre ? Qu’est-ce qui relie votre gĂ©nĂ©ration philosophique ? Je ne le formulerais pas en termes de gĂ©nĂ©ration. Il y a beaucoup de gĂ©nĂ©rations diffĂ©rentes contemporaines les unes des autres. On parlait tout Ă  l’heure de famille, je prĂ©fĂ©rerais mĂȘme parler d’amis et je n’ai pas besoin de les nommer — il y a mĂȘme des amis qu’on ne connaĂźt pas, il me suffit de savoir qu’ils existent et travaillent, on finira bien par confluer. Mes amis ne sont pas des nihilistes, ni des cyniques, encore moins des dĂ©cadentistes il faut dire “dĂ©clinistes” aujourd’hui. Ils ne sont ni cyniques ni relativistes ou alors, comme moi, des “relationistes” ou dĂ©sabusĂ©s. Ils ne sont pas davantage dogmatiques et tĂ©moignent, pour le dire avec Nietzsche, d’un “scepticisme de la force”. Mais nous ne sommes pas non plus optimistes ni aveuglĂ©ment confiants dans le progrĂšs. Nous avons de grandes colĂšres, de profonds mĂ©pris et de sourdes inquiĂ©tudes. Mais c’est Ă  proportion de ce que nous savons admirer, aimer et acquiescer, nous sommes trĂšs sensibles aux foyers potentiels de rĂ©sistance, d’affirmation, de crĂ©ation et d’affranchissement. L’époque actuelle, dans ce qu’elle fait voir et entendre, est vraiment misĂ©rable et nous allons probablement vers quelque chose de pire. Mais Ă  chaque Ă©poque, il y a un monde en dĂ©composition et un monde en devenir. Aujourd’hui, la dĂ©composition pue de maniĂšre obscĂšne, mais il faut avoir l’odorat fin pour flairer ce qui se compose, se met en relation et croĂźt. Toute Ă©poque est une Ă©poque de transition. Mais n’est-ce pas dans cette transition que naissent les monstres, comme le disait Gramsci ? Oui, mais cela est aussi le moment oĂč naissent les tueurs de monstres, ils leur sont toujours contemporains. Comme DiogĂšne, la lanterne Ă  la main, il faut chercher des hommes potentiels. Nous sommes dans une pĂ©riode oĂč ces potentiels sont particuliĂšrement invisibles et inaudibles. Il est trĂšs difficile de les voir et de les entendre, et je sais que les amis et les alliĂ©s en sont tous lĂ  du pĂ©nible dĂ©chiffrement de cette opacitĂ©. Comme disait Deleuze, la musique rend audible des choses qui sans cela seraient inaudibles ; de mĂȘme la philosophie rend pensable des choses qui sans cela seraient impensables. Il faut ĂȘtre constructiviste, expĂ©rimental et local ; il faut chercher, faire des agencements, voir si cela marche ou pas, aller voir ailleurs. J’ai une devise qui est d’esprit Ă  la fois Ă©picurien et spinoziste ni espoir ni crainte. L’espoir et la crainte sont de mĂȘme nature l’un et l’autre compensent illusoirement l’ignorance et l’indĂ©termination. Essayer de rĂ©soudre un problĂšme, d’établir une relation, de trouver une issue, tout cela n’a rien Ă  voir avec l’espoir ou la crainte. À la lettre, toute tentative est dĂ©sespĂ©rĂ©e et inespĂ©rĂ©e. Il faut vivre avec l’indĂ©termination inhĂ©rente Ă  toute tentative s’il se trouve qu’il n’y a pas d’issue, il Ă©tait vain d’espĂ©rer ; mais s’il on en trouve une, il n’y avait pas lieu de craindre. Propos recueillis par Jean-Marie Durand Deviens ce que tu es. Pour une vie philosophique, par Dorian Astor Autrement, 160 p, 15 euros
Cest ma premiĂšre relation avec un homme vraiment plus vieux que moi, j’ai toujours eu des hommes de mon Ăąge et mon ex-mari avait juste 3 ans de plus. Cette relation m’a vraiment stabilisĂ©e sur mon futur et mes envies. On sait l’un et l’autre ce que l’on souhaite et ce que l’on ne souhaite plus. On a des enfants de notre
Le P. Bernard Bastian a Ă©tĂ© invitĂ© par ChrĂ©tiens TĂ©moins dans le Monde, mouvement Ă©vangĂ©lique international d’origine amĂ©ricaine, Ă  donner le tĂ©moignage de sa vie en Christ devant plusieurs centaines de membres ou d’invitĂ©s lors de leur Convention europĂ©enne le 13 novembre 2021 Ă  Strasbourg. Cette association est composĂ©e de chrĂ©tiens de toutes dĂ©nominations, issus de tous horizons socio-professionnels, engagĂ©s dans leurs communautĂ©s respectives et respectueux de leurs diffĂ©rences. Ils tĂ©moignent ensemble de la rĂ©alitĂ© de Dieu et de son action dans leurs vies. Le tĂ©moignage du P. Bernard a eu lieu samedi 13 novembre. Pendant une demi-heure, dans une intervention avec traduction consĂ©cutive en anglais, il a tĂ©moignĂ© de façon trĂšs vivante et concrĂšte comment au fil de sa vie de malade, d’handicapĂ©, de mĂ©decin et de prĂȘtre, il a compris et accueilli pour lui-mĂȘme la parole de saint Paul Et si je vis, ce n’est plus moi, mais le Christ qui vit en moi. Ma vie prĂ©sente, dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimĂ© et s’est livrĂ© pour moi. » Ga 2,20. Ce partage appartient Ă  la sĂ©rie Que tous soient un ». A lire aussi Navigation de l’article 7OQFC. 162 77 28 271 238 26 225 322 336

ce n est plus moi qui vit