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Ils ont choisi de travailler moins... quitte Ă gagner moins. Pour sâoccuper de leurs enfants, planter des fleurs, sâinvestir dans une association ou, comme FrĂ©dĂ©ric et Laure, profiter de la vie. Ce jeune couple, qui avait dĂ©taillĂ© son porte-monnaie sur Rue89, expliquait avoir fait le choix de vie » de travailler moins pour avoir plus de temps. Ils rĂ©pĂštent dâailleurs Ă lâenvi le mot temps ».La suite aprĂšs la publicitĂ© Laure est salariĂ©e Ă 80% dans la fonction publique et FrĂ©dĂ©ric, au chĂŽmage, ne cherche pas systĂ©matiquement des contrats mais sâoccupe des enfants, retape la maison et jardine. Ils vivent modestement » avec 2 320 euros par mois, sans chercher Ă gagner plus ». En France, les salariĂ©s bossent en moyenne 39 heures par semaine Insee, 2012. Depuis 1950, la baisse de la durĂ©e du travail, observĂ©e dans tous les pays dĂ©veloppĂ©s, sâaccompagne de la hausse du travail Ă temps partiel 18,7% en France, en 2011. Quâil soit voulu ou subi un tiers des salariĂ©s Ă temps partiel dĂ©clarent nâavoir pas trouvĂ© mieux. Ceux qui ont rĂ©pondu Ă lâappel Ă tĂ©moins de Rue89 ont un jour dĂ©cidĂ© de diminuer le nombre dâheures de travail pour faire autre chose. La dĂ©cision se prend souvent Ă deux car, comme dans le cas de Sylvain, elle a des consĂ©quences sur le budget dâun couple. Est-elle pour autant tenable Ă plus long terme ? suite aprĂšs la publicitĂ© 1Charlie, 28 ans Les fins de mois sont dĂ©licates » A 20 ans, je suis parti en Angleterre oĂč jâai eu un coup de foudre pour une Polonaise. On a travaillĂ© dans des palaces, de 21 Ă 25 ans â jâĂ©tais chef de rang et sommelier. On gagnait bien notre vie on Ă©tait logĂ©s et nourris, on voyageait beaucoup. Puis on est allĂ©s en Corse, pendant deux ans. On avait un peu dâĂ©conomies et on a eu lâoccasion dâacheter une ferme â une trĂšs belle affaire â Ă cĂŽtĂ© de PĂ©rigueux, dâoĂč je suis originaire. Jâai toujours Ă©tĂ© Ă fond dans la nature ; mes grands-parents Ă©taient agriculteurs. Alors on a tout annulĂ© et on sâest installĂ©s en Dordogne. On a rĂ©novĂ© la ferme avec mon pĂšre et des copains pendant plus dâun an, avant dâemmĂ©nager en fĂ©vrier suite aprĂšs la publicitĂ© Je ne touche plus le chĂŽmage depuis mars. Je bosse au âblackâ pour 300 euros, ma conjointe est Ă mi-temps dans le bar de mon frĂšre pour 800 euros. Je taille les haies des voisins ou je trouve des petits boulots par copinage. Ma compagne est trĂšs Ă©colo et vĂ©gĂ©tarienne. On a des lĂ©gumes, une dizaine de poules et, avec des copains maraĂźchers, on se dĂ©brouille pour faire des Ă©changes... On cherche Ă ĂȘtre auto-suffisants. Avant, on ne regardait pas mais aujourdâhui, on fait parfois les fonds de tiroir les fins de mois sont dĂ©licates. Au supermarchĂ©, on regarde toujours les prix au kilo. Si nous avions conservĂ© notre ancien mode de vie, notre fille aurait Ă©tĂ© nourrie avec BlĂ©dina et par une nounou... Nos lĂ©gumes et fruits sont ultra-bio, elle est belle et jamais malade. » 2Xavier, 41 ans Je peux profiter de la vie » La suite aprĂšs la publicitĂ© Au dĂ©part, câĂ©tait un concours de circonstances. Il y a deux ans, jâai quittĂ© un CDI Ă temps complet pour un nouveau travail, toujours dans lâinformatique, oĂč les salariĂ©s sont aux quatre cinquiĂšmes. On pouvait choisir quelle journĂ©e on ne voulait pas travailler. Je perdais environ 5 000 euros par an de salaire, sans compter lâessence â au lieu de me rendre au boulot en RER, jâutilisais ma voiture. Au dĂ©but câĂ©tait bizarre mais ça mâa donnĂ© un grand bol dâair. JâĂ©tais usĂ© par mes journĂ©es de douze heures. Avec ces quatre cinquiĂšmes, jâavais un grand week-end toutes les semaines. Mais au bout de sept mois, ils ne mâont pas gardĂ©. Jâai retrouvĂ© un travail dans la finance, comme administrateur rĂ©seau, et jâai tout de suite proposĂ© de travailler aux quatre cinquiĂšmes. Ils ont acceptĂ©. Jâai encore gagnĂ© en qualitĂ© de vie je suis deux jours en tĂ©lĂ©travail, deux jours dans lâ suite aprĂšs la publicitĂ© FinanciĂšrement, je gagne un peu moins quâavant mais ce nâest pas grave. Jâai un petit prĂȘt familial qui se termine bientĂŽt et mon Ă©pouse, plus jeune que moi, travaille Ă temps complet. On sây retrouve. Pendant ma journĂ©e de libre, je fais du jardinage, du bricolage, je mâoccupe de mon association... Jâai le temps de penser Ă ce que jâai Ă faire. Le temps partiel, je ne peux pas mâen passer. Je pensais que jâallais mâennuyer mais en fait, je peux mâoccuper un peu de moi et profiter de la vie. » 3Sylvain SaĂŻd, 47 ans Je voulais faire le vide » Aide-soignant Ă temps complet depuis prĂšs de vingt ans, je travaille Ă mi-temps depuis juin dernier. Câest en voyant passer une offre de poste de nuit dans une autre unitĂ© que je me suis dĂ©cidĂ©. La suite aprĂšs la publicitĂ© Jâai eu envie de me consacrer davantage Ă ma vie privĂ©e, Ă des choses essentielles de la vie. Je voulais faire le vide de ce boulot qui est assez difficile â les conditions de travail ne sâĂ©tant pas amĂ©liorĂ©es ces derniĂšres annĂ©es. Depuis juin, je travaille sept nuits par mois, de 20h15 Ă 6h15, et parfois quelques nuits supplĂ©mentaires pour remplacer des collĂšgues malades. Mon salaire a Ă©tĂ© divisĂ© par deux je gagnais 1 500 euros net, je touche aujourdâhui un peu plus de 800 euros. ForcĂ©ment, je fais un peu plus attention. Je paie les charges, le crĂ©dit de ma maison mais je vis quand mĂȘme âaux crochetsâ de ma compagne, qui est prof et qui Ă©lĂšve des vaches sur lâAubrac. Ma perte de revenus, si je nâavais pas eu en septembre de bugs de prĂ©lĂšvements qui ont entraĂźnĂ© des rejets bancaires et des frais exorbitants, est largement compensĂ©e par une vie emplie de joies du quotidien. Je fais de la musique, je compose, je mâoccupe des vaches de ma compagne, jâĂ©cris... »La suite aprĂšs la publicitĂ© 4Perrine, 28 ans Commencer une formation en menuiserie » Jâai choisi il y a un an de travailler moins et de gagner moins pour reprendre une formation en... menuiserie. Jâai travaillĂ© pendant environ deux ans Ă temps plein dans une entreprise qui donne des cours du soir en information-communication. Le travail de bureau me pesait Ă©normĂ©ment et je ressentais le besoin de faire autre chose, de plus crĂ©atif, de plus manuel, plus technique... et surtout, plus utile ! Jâavais lâimpression quâil me manquait quelque chose. Devant un reportage sur une fille menuisiĂšre, ça a Ă©tĂ© le dĂ©clic. Jâai hĂ©sitĂ© pendant des mois et mon compagnon mâa convaincue en septembre 2012, jâai commencĂ© une formation en suite aprĂšs la publicitĂ© Je ne pouvais pas me permettre financiĂšrement dâabandonner mon boulot je suis donc passĂ©e aux quatre cinquiĂšmes â je nâai pas pris de gros risques. Un jour par semaine, je suis en stage non rĂ©munĂ©rĂ© chez un menuisier. Jâai aussi deux soirĂ©es de cours. Jâai trouvĂ© un meilleur Ă©quilibre. Je ne considĂšre pas cette activitĂ© comme du travail je le fais avec plus de plaisir que le bureau. Ăa mâa donnĂ© un bol dâair. Au dĂ©but, câĂ©tait une intuition, câest devenu une passion. La diffĂ©rence de salaire entre un temps plein et les quatre cinquiĂšmes nâest pas Ă©norme. JâĂ©tais Ă 1 600-1 700 euros net, je suis passĂ©e Ă 1 400 euros. Je fais un peu plus attention moins de restos, moins de sorties... Et puis, en dĂ©cembre dernier, jâai perdu mon emploi. Paradoxalement ça a Ă©tĂ© un soulagement enfin du temps pour faire dâautres choses, plus intĂ©ressantes ! MĂȘme si câest difficile pour moi, le chĂŽmage. Jâaimerais maintenant trouver une activitĂ© Ă©panouissante qui pourrait me rapporter un revenu suffisant pour vivre. »La suite aprĂšs la publicitĂ© 5Marie, 33 ans Le temps libre, une richesse quand on en profite » Je suis enseignante en maternelle. Quand jâai eu mon premier garçon, fin 2010, jâai repris Ă mi-temps pour une question dâorganisation je ne voulais pas quâil rentre trop tĂŽt en crĂšche. A la rentrĂ©e 2011, je suis passĂ©e Ă 75%, ce qui me permettait de mieux mâorganiser avec ma classe. Je mây retrouve bien. Avec mon mari et mes enfants, on a beaucoup plus de temps pour passer des moments ensemble. Les parents nâont pas toujours le choix mais en tant quâenseignante, je vois des enfants qui enchaĂźnent garderie et Ă©cole et qui sont Ă©puisĂ©s. Je ne voulais pas ça pour les miens. Je ne dis pas que je ne reprendrai pas un jour Ă temps plein mais pour lâinstant, câest un bon suite aprĂšs la publicitĂ© Mon mari est indĂ©pendant mais il cherche un emploi de salariĂ©, pas forcĂ©ment Ă temps plein. A presque 50 ans, il a une expĂ©rience de vie trĂšs intense â il avait deux activitĂ©s. Il dit quâil nâĂ©tait pas plus heureux avec plus dâargent. On se rend compte que passer du temps avec nos enfants, câest bien pour eux et pour nous et on est aussi plus dans une optique de dĂ©veloppement personnel. On gagne en qualitĂ© de vie. Dâun point de vue financier, la diffĂ©rence entre un mi-temps et un 75% nâest pas Ă©norme je touche 1 350 euros, contre 1 750 euros Ă temps plein. On a fait des concessions pour rĂ©duire notre train de vie on est moins partis en vacances, on a rĂ©duit les loisirs... pour au final passer plus de temps ensemble. Comme jâai un enfant en bas Ăąge, je reste souvent Ă la maison, le vendredi je fais du mĂ©nage, je bouquine... Ăa me permet de mâavancer pour me libĂ©rer complĂštement le week-end. Je pense que le temps libre, câest une richesse qui sâapprĂ©cie quand on en profite. Pas pour faire des choses en plus, mais plutĂŽt pour ne pas courir tout le temps. »
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Jem'appelle Jeanne, j'habite dans les Landes, j'ai 10 ans. Une maladie gĂ©nĂ©tique que les mĂ©decins ne connaissent pas bouleverse tout mon fonctionnement et toute ma vie. Elle s'appelle le CDG syndrome et moi, en plus du plus, j'ai chopĂ© le 1P (type rare dans cette maladie rare). Cette foutue maladie empĂȘche mon cerveau de se construire comme le
âJe peux ĂȘtre changĂ© par ce qui mâest arrivĂ©. Mais je refuse dâen ĂȘtre rĂ©duit Ă cela.â â Maya Angelou La rĂ©silience est la capacitĂ© Ă rebondir face Ă des situations difficiles et dâĂ©viter de cĂ©der Ă lâimpuissance. Nos vies sont remplies de changements inattendus et parfois de virages Ă 180°, de moments troublants voire traumatisants. Certains de ces changements ou moments seront anecdotiques, tandis que dâautres peuvent remettre en question notre existence. Dans tous les cas, un Ă©tat dâesprit rĂ©silient vous aidera Ă mieux gĂ©rer ces situations mais aussi votre stress, Ă diminuer la probabilitĂ© de dĂ©velopper une dĂ©pression voire mĂȘme de vivre plus longtemps. Cela vous permettra dâapprendre de vos expĂ©riences et de cultiver un optimisme rĂ©aliste en prenant soin de vous aprĂšs un Ă©chec, en continuant Ă aller de lâavant dans votre vie quotidienne. Voici quelques mĂ©thodes pour reprendre les rennes de votre vie, et vous prĂ©parer Ă accepter les moments difficiles. Pour savoir si vous ĂȘtes rĂ©siliente ou non, voici ci-dessous un petit questionnaire interactif basĂ© sur le CD-RISC-10 le test de rĂ©fĂ©rence en psychologie pour la rĂ©silience en 10 questions Test de rĂ©silience Ătes-vous capable de surmonter les difficultĂ©s ? 1. Faites face aux situations difficiles Il est souvent compliquĂ© de rester calme dans les moments de difficultĂ©, le stress vous empĂȘchant de voir la situation avec luciditĂ©. GĂ©rer votre stress vous aidera non seulement Ă gĂ©rer les difficultĂ© avec plus de sĂ©rĂ©nitĂ©, mais aussi Ă garder la tĂȘte froide et Ă affronter ce qui vous arrive plutĂŽt que de fuir ou chercher Ă ignorer la situation. Si vous ĂȘtes surmenĂ©e et fatiguĂ©e, regardez sâil nây a pas des tĂąches que vous pourriez retirer de votre agenda. Faites des activitĂ©s agrĂ©ables qui vous permettent de vous dĂ©tendre complĂštement, et programmez-vous un moment spĂ©cifique pour le faire. ConsidĂ©rez dâailleurs le stress comme un signal dâalarme, si vous ĂȘtes stressĂ© câest que quelque chose vous inquiĂšte, il est donc temps de sây attarder et de rĂ©gler la situation. Par exemple, au lieu de vous dire âJe nâai pas assez de tempsâ, dites-vous âJe sais que je peux le faire, je dois juste mâorganiser diffĂ©remment.â MĂ©diter vous aidera Ă©galement Ă faire le vide dans votre esprit et Ă diminuer votre stress. Des Ă©tudes ont montrĂ© quâĂ peine 10 minutes de mĂ©ditation peut vous relaxer autant quâune heure de sommeil et vous aider Ă affronter vos problĂšmes. Si vous avez lâimpression dâĂȘtre dĂ©bordĂ© ou au bord du burn-out, mĂ©diter vous aidera Ă ralentir et garder le contrĂŽle de la situation. Une autre alternative est le yoga, une Ă©tude de lâĂ©cole de mĂ©decine de Harvard semble montrer que les personnes pratiquant le yoga sont moins sensibles aux accĂšs de colĂšre et plus Ă mĂȘme de gĂ©rer les difficultĂ©s dans leur vie. Lorsque vous pratiquez le yoga et notamment en prenant des postures difficiles, cela vous pousse Ă dĂ©velopper votre endurance et ainsi votre capacitĂ© Ă âtenir bonâ dans les moments difficiles, en trouvant les ressources quâil faut pour rester calme et dĂ©terminĂ©. NâhĂ©sitez pas non plus Ă vous faire soutenir si besoin, maintenir de bonnes relations avec des proches ou des amis vous aidera Ă recevoir lâaide et le soutien dont vous aurez besoin lorsque les choses se corseront pour vous. Vous pouvez Ă©galement compter sur les thĂ©rapies ou toutes les sources dâaide dont vous avez besoin, ce nâest pas un signe de faiblesse de demander de lâaide, câest mĂȘme lâinverse. 2. Cultivez votre rĂ©silience Passer Ă lâaction et attaquer de front vos problĂšmes favorisera votre capacitĂ© Ă faire face aux situations difficiles. Rester dans la passivitĂ© Ă ruminer des pensĂ©es et des idĂ©es nĂ©gatives ne fera pas disparaĂźtre ce qui vous angoisse. Si par exemple personne ne veut publier le roman que vous avez Ă©crit, cela ne signifie pas que votre valeur se mesure dans la qualitĂ© de votre travail. Vous nâĂȘtes pas la somme de votre travail, vous avez les capacitĂ©s dâobtenir ce que vous dĂ©sirez. Soyez fier dâavoir dĂ©jĂ menĂ© Ă bien ce travail, et persistez dans votre voie ou bien essayez quelque chose de nouveau. Si vous avez Ă©tĂ© licenciĂ©, ne vous laissez pas abattre et cherchez immĂ©diatement un autre emploi. Profitez-en pour trouver quelque chose qui vous apportera plus et qui vous rendra plus heureux, mĂȘme si cela implique de changer de carriĂšre. Vous nâen nâavez pas lâimpression aujourdâhui, mais dans quelques annĂ©es vous ĂȘtre fait licencier sera sans doute la meilleure chose qui vous soit arrivĂ©e. Pensez aux cĂŽtĂ©s positifs de la situation et construisez une solution qui vous convient. Cherchez votre but dans la vie. Avoir des buts et des rĂȘves vous aidera Ă dĂ©velopper votre rĂ©silience. Quels que soient ces buts, petits ou grands, cela vous permettra dâapporter un sens Ă votre vie et vous donnera suffisamment dâĂ©nergie pour continuer Ă avancer. Faites une bucket-list, câest-Ă -dire la liste de tout ce que vous aimeriez accomplir dans votre vie. Gardez cette liste en sĂ»retĂ© et relisez-la rĂ©guliĂšrement pour faire le point sur votre progression. Vivez votre vie en accord avec vos valeurs et vos convictions, ne faites pas de concessions lĂ -dessus. Au-delĂ dâavoir des buts, il est nĂ©cessaire de construire un plan pour les atteindre. Que vous cherchiez Ă obtenir un diplĂŽme, Ă amĂ©liorer votre condition physique ou Ă surmonter une rupture, cela vous donnera la force et la motivation dâavancer. Faites une liste de tous les objectifs que vous voulez atteindre le mois prochain, dans 6 mois et lâannĂ©e Ă venir. Veillez aussi que chaque but soit SMART SpĂ©cifique, Mesurable, Accessible, RĂ©aliste et Temporel. Faites le point semaine aprĂšs semaine, mois aprĂšs mois pour obtenir ce que vous dĂ©sirez. Bien quâil ne soit pas possible de tout planifier, avoir un plan vous aidera Ă garder une ligne directrice claire et ainsi Ă augmenter vos chances de succĂšs. Parlez de vos buts Ă des personnes dont vous avez une haute opinion, cela vous motivera Ă aller jusquâau bout dâaprĂšs certaines Ă©tudes. 3. Adoptez un Ă©tat dâesprit positif DĂ©velopper des pensĂ©es positives vous permettra de ressentir des Ă©motions positives, ce qui en retour amĂ©liorera votre rĂ©silience. Bien sĂ»r, il nâest pas simple dâĂȘtre positif aprĂšs une rupture amoureuse ou un accident grave. Lâimportant est de rester lucide sur votre situation, car nous avons souvent tendance Ă amplifier les consĂ©quences des situations nĂ©gatives. MĂȘme si dans un domaine particulier cela ne va pas comme vous le voulez par exemple en amour, regardez sâil nây a pas des choses que vous apprĂ©ciez dans les autres domaines de votre vie. Si votre santĂ© nâest pas bonne, pensez Ă votre entourage, Ă vos finances, Ă votre spiritualitĂ©, etc. Repensez Ă©galement Ă tout ce que vous avez rĂ©ussi Ă faire dans votre vie jusquâĂ aujourdâhui, quelle place a cet Ă©vĂ©nement nĂ©gatif sur lâensemble de votre vie ? Aura-t-il le mĂȘme impact dans 10 ans ? Prenez le recul nĂ©cessaire pour vous libĂ©rer de ces Ă©motions nĂ©gatives. Acceptez le changement. DâaprĂšs des recherches, câest mĂȘme la voie royale vers la rĂ©silience. Apprenez Ă voir les changements comme des dĂ©fis plutĂŽt que des bouleversements. Gardez un esprit ouvert et ne jugez pas immĂ©diatement les personnes pour leur apparence, leurs actions ou ce quâils croient ĂȘtre juste. Cela vous aidera Ă percevoir le monde diffĂ©remment et vous apprendrez forcĂ©ment quelque chose de nouveau. Essayez de nouvelles choses, aussi petites soient-elles. Que ce soit de rentrer chez vous par un autre chemin, lire dâautres genre de livres ou bien vous lancer dans une activitĂ© dont vous ne savez rien. Imaginez cela comme une opportunitĂ© de grandir, de vous adapter et surtout dâĂ©voluer. Parfois les changements que nous vivons ne collent pas avec nos dĂ©sirs, pourtant quelques temps aprĂšs nous dĂ©couvrons des aspects positifs qui nous avaient Ă©chappĂ©s sur le moment. NâespĂ©rez pas non plus ĂȘtre positif constamment. Notre vie est remplie de moments de joie, de tristesse, de colĂšre et bien dâautres Ă©motions. Accepter que les Ă©motions positives et nĂ©gatives peuvent cohabiter est trĂšs important pour votre rĂ©silience. Ne cherchez pas Ă masquer vos Ă©motions ou Ă les ignorer, mais prenez le temps de vous retirer pour les ressentir pleinement. Il y aura Ă©galement des obstacles et des problĂšmes dans votre vie comme dans celles de tout ĂȘtre humain. Parfois, nous imaginons que nous sommes les seuls Ă vivre des tragĂ©dies, pourtant ce nâest pas le cas. Il vous suffit de faire un peu de bĂ©nĂ©volat dans des associations caritatives pour vous en persuader. 4. DĂ©veloppez votre capacitĂ© Ă rĂ©soudre les problĂšmes Ne pas savoir comment gĂ©rer vos problĂšmes vous empĂȘche dâĂȘtre rĂ©siliente. En ayant en tĂȘte des mĂ©thodes pour solutionner vos tracas, vous deviendrez capable de les rĂ©soudre plutĂŽt que de vous sentir impuissante. Voici quelques conseils pour voir les choses diffĂ©remment Comprenez tout dâabord votre problĂšme. Vous pensez ĂȘtre insatisfaite de votre travail parce que vous nâĂȘtes pas payĂ© assez. Pourtant si vous creusez un peu, vous verrez que câest parce que vous ressentez que vous ne faites pas ce que vous aimez. Cela ouvrira la porte Ă dâautres problĂšmes que celui que vous aviez attaquĂ© au dĂ©part. Trouvez plus dâune solution. Il nây a pas quâune solution Ă un problĂšme par exemple quitter votre emploi pour vous lancer dans le bĂ©nĂ©volat Ă plein temps, croire Ă cela vous crĂ©era des difficultĂ©s sur le long terme parce que votre solution nâest pas pratique ou faisable. Faites plutĂŽt la liste de toutes les solutions et sĂ©lectionnez-en 2 ou 3. Lancez-vous. Evaluez votre solution et regardez Ă quel point elle vous aide Ă gĂ©rer votre situation. Nâayez pas peur de demander des retours aux autres. Si votre solution ne fonctionne pas, ce nâest pas un Ă©chec, mais un apprentissage. Prenez lâhabitude dâapprendre de vos erreurs. Concentrez-vous uniquement sur ce que vous pouvez maĂźtriser et lĂąchez prise sur le reste. Regardez les apprentissages que vous avez tirĂ©s de vos erreurs, mais tout nâest pas quâune question de malchance. Si vos trois derniĂšres relations ont Ă©chouĂ©, il est temps de regarder plus longuement le rĂŽle que vous avez jouĂ© dans cet Ă©chec. Remarquez les comportements et les phĂ©nomĂšnes qui se reproduisent dans votre vie, câest un bon moyen dâĂ©viter de revoir les mĂȘmes consĂ©quences. Ne rien faire, ne pas agir est aussi une action dont vous ĂȘtes responsable. La façon dont vous pensez peut aussi renforcer ou au contraire saper votre rĂ©silience. Voyez-vous les Ă©vĂ©nements nĂ©gatifs comme temporaires ou bien permanents ? Imaginons que vous avez ratĂ© un entretien dâembauche. Diriez-vous plutĂŽt âBon, je nâai pas eu le jobâ ou bien âPersonne ne mâembauchera jamais de toute façonâ ? Avez-vous lâhabitude de laisser les Ă©vĂ©nements affecter dâautres pans de votre vie ? Dites-vous âJe nâai pas de bonnes connaissances sur le sujetâ ou bien âJe suis stupide et je ne sais rien dâutileâ ? Avez-vous Ă©galement lâhabitude de vous blĂąmer lorsque tout ne va pas comme vous le dĂ©sirez ? Diriez-vous âCette relation nâa pas fonctionnĂ© parce que nos valeurs et points de vue Ă©taient incompatiblesâ ou bien âIl/Elle est partie parce que je ne mĂ©rite pas dâĂȘtre aimĂ© et je ne suis pas une bonne personneâ ? Ce type de pensĂ©es nĂ©gatives peut vous empĂȘcher de chercher une solution Ă un problĂšme. Lorsque vous pensez que VOUS ĂȘtes le problĂšme, il nâexiste pas de solution et vous resterez impuissante face Ă la situation que vous vivez. Ă lâinverse, lorsque vous prenez conscience que cet Ă©vĂ©nement fait partie de la vie et quâil arrive que certaines choses Ă©chouent, alors vous ĂȘtes plus disposĂ©e Ă trouver la solution pour vous sortir de lĂ . 5. Kintsugi Lâart de la rĂ©silience Le Kintsugi est un art japonais qui consiste Ă rĂ©parer un objet en cĂ©ramique en saupoudrant les fĂȘlures dâor, pour les souligner. Câest Ă©galement une mĂ©taphore qui explique que nous sommes parfois âbrisĂ©â par certains Ă©vĂ©nements, mais que nous nâavons pas besoin de les cacher ou de faire comme si de rien nâĂ©tait. Parfois ces blessures dont on peut voir les cicatrices sont aussi des marques de courage, de force et de rĂ©silience. Nous pouvons ĂȘtre brisĂ© par certaines Ă©preuves de la vie, mais ce nâest pas la fin du chemin, nous devons prendre le temps de ramasser les morceaux, peut-ĂȘtre en les redĂ©couvrant sous un autre angle, puis de les replacer un Ă un avec patience en permettant Ă notre corps et Ă notre esprit de guĂ©rir et se rĂ©parer. Nous ne sommes pas parfaits, ni invincibles, chaque cassure ou fĂȘlure sera alors lâoccasion de vivre un changement, peut-ĂȘtre de penser et composer diffĂ©remment sa vie, dâĂȘtre meilleure. Cela vous permet progressivement de faire la paix avec votre passĂ© et envisager lâavenir sereinement. Pour aller plus loin Kintsugi â Lâart de la rĂ©silience, de CĂ©line Santini. Si cet article vous a plu, nâhĂ©sitez pas Ă le partager avec votre entourage ! Vous avez apprĂ©ciĂ© l'article ? Notez-le ! NotĂ© pour 46 votes Nous sommes dĂ©solĂ© que cet article ne vous ait pas plu ! Comment pouvons-nous l'amĂ©liorer ? Merci pour votre retour ! The following two tabs change content articles Jeune hypnothĂ©rapeute passionnĂ© de dĂ©veloppement personnel, je vogue sur le web pour vous transmettre les meilleures mĂ©thodes pour changer de vie. Visez l'excellence, et renouez aujourd'hui avec votre fabuleux potentiel ! Votre commentaire peut ne pas ĂȘtre affichĂ© immĂ©diatement, il pourra alors ĂȘtre publiĂ© aprĂšs validation par l'administrateur.áŠàź « Je nâai plus de patience pour certaines choses, non pas parce que suis devenue arrogante, mais tout simplement parce que je suis arrivĂ©e Ă un point dans ma vie oĂč je ne veux pas perdre plus de temps avec ce qui me blesse ou avec ce qui me dĂ©plaĂźt Je nâai aucune patience pour le cynisme, la critique excessive ni pour les exigences dâuneNous, on pensait harmonie familiale et on se retrouve avec un ou une Tatie Danielle de 8, 12 ou 16 ans, en pleine guerre de tranchĂ©es, contre lâintrus quâest notre nouvel amour, ainsi que ses alliĂ©s dont nous. Notre enfant ne veut pas de cet "autre" dans sa vie, et encore moins dans la nĂŽtre. Surtout sâil est convaincu que câest lui qui a sĂ©parĂ© le couple et brisĂ© la famille. LoyautĂ© oblige, les enfants choisissent toujours le camp de la victime celui qui est quittĂ©, celui qui nâa pas refait sa vie... et sont parfois prĂȘts Ă tout pour la venger. "Câest normal quâun enfant essaie de sĂ©parer le couple dans une famille recomposĂ©e, car son souhait intime est de parvenir Ă remettre papa et maman ensemble. Et ce, quel que soit son Ăąge. Y compris si le parent est dĂ©cĂ©dĂ©, car, symboliquement, il est toujours prĂ©sent pour lâenfant", explique la psychothĂ©rapeute de couples Violaine-Patricia Galbert. De lĂ une dĂ©termination opiniĂątre ne pas cĂ©der une once de terrain Ă lâarrivant, parfois considĂ©rĂ© comme un rival. Plus encore si lâenfant ou lâado a fait un retour Ă la case Ćdipe, la sĂ©paration parentale lui ayant laissĂ© penser que la place Ă©tait dĂ©sormais libre dans la vie de son parent. Cependant, il ne sâagit pas "seulement" dâoccuper "la" place. Ses manifestations dâhostilitĂ© traduisent aussi sa peur. Surtout celle dâun nouvel Ă©chec. Et câest pour se rassurer quâil va tester la soliditĂ© du couple quâon lui propose en nous mettant Ă lâĂ©preuve. Relation beau-pĂšre enfant il sâengouffre dans nos failles. Mais pour que son frein Ă la reconstruction familiale tourne vraiment au sabotage, il en faut plus. Lâenfant sâengouffre dans les failles quâil perçoit inconsciemment chez chacun des nouveaux amoureux et/ou dans leur relation beau-pĂšre enfant. Son attitude les accentue, mais ne les crĂ©e pas."Il profite de ces failles pour tenter de prendre le pouvoir, dâexpulser celui qui nâest pas son parent. Les femmes sont parfois plus vulnĂ©rables, car elles sont confrontĂ©es Ă des conflits de loyautĂ© concilier la "bonne" mĂšre et la femme. Avec, en plus, la culpabilitĂ©, souvent Ă©norme, dâimposer Ă leurs enfants un autre compagnon, aprĂšs leur avoir dĂ©jĂ fait vivre la sĂ©paration dâavec leur pĂšre", analyse Violaine-Patricia Galbert. Et câest souvent le moment oĂč lâon bascule, comme en attestent les tĂ©moignages qui suivent. FragilisĂ©e de ne plus reconnaĂźtre notre enfant chĂ©ri, dĂ©stabilisĂ©e par une situation qui nous Ă©chappe, parfois déçue par un homme que lâon dĂ©couvre laxiste, peu enclin Ă nous soutenir, ou adoptant des points de vue dĂ©concertants... Certaines parviennent Ă remettre Ă flot leurs amours et leur maisonnĂ©e, dâautres sâenfoncent dans le trou noir. Ce qui fait la diffĂ©rence ? "Tout dĂ©pend de la soliditĂ© du narcissisme quand on a confiance en soi, on arrive Ă surmonter son sentiment de culpabilitĂ© par rapport aux enfants, ainsi que les peurs liĂ©es au fait de reconstruire un couple peur dâĂȘtre abandonnĂ©e par son homme, de ne pas ĂȘtre aimĂ©e de ses enfants, de subir leurs critiques, de ne pas ĂȘtre Ă la hauteur, de rater une fois encore. Mais lorsque le narcissisme est fragilisĂ©, câest insupportable dâentendre "Je veux retourner chez mon pĂšre", cela rĂ©active les angoisses dâabandon", ajoute Violaine-Patricia Galbert. "Que le beau-parent intervienne trop ou pas assez, lâado trouvera toujours un prĂ©texte pour se plaindre au parent avec lequel il/elle ne vit pas. Cela ravive le conflit parental qui venait juste de sâassoupir. Câest une maniĂšre de refaire le couple parental, mĂȘme en nĂ©gatif. Câest aux adultes de ne pas entrer dans ce jeu conflictuel", confirme le pĂ©dopsychiatre Patrice Huerre. NĂ©anmoins, bonne nouvelle, le couple nâest pas forcĂ©ment en danger "si les conjoints savent se soutenir dans leur rĂŽle de parent ou de beau-parent et sâils osent dire non Ă lâenfant, insiste la psychothĂ©rapeute. Sachant que dans une famille recomposĂ©e, ce qui est structurant pour lâenfant, câest que le parent sâĂ©panouisse dans son rĂŽle de femme ou dâhomme." Relation beau-pĂšre enfant "Mon fils traitait lâhomme que jâaimais de gigolo" Alix, 43 ans, attachĂ©e de presse, un fils de 19 ans"Mon fils est devenu tyrannique et odieux quand Sylvain a emmĂ©nagĂ© chez moi. Il avait alors 17 ans. Bien quâil ait son studio indĂ©pendant, amĂ©nagĂ© dans une maisonnette dans le jardin, il faisait sans cesse intrusion dans notre intimitĂ©. Il dĂ©barquait sans frapper dans notre chambre pour me poser une question qui aurait pu attendre, il ouvrait la porte de la salle de bains quand nous y Ă©tions, sous prĂ©texte quâil nâavait plus de dentifrice ou de serviettes propres... Chaque fois, il ignorait Sylvain et ne sâadressait quâĂ moi. Au petit-dĂ©jeuner, il sâĂ©talait avec ses petites amies Ă demi dĂ©nudĂ©es. Le jour oĂč Sylvain mâa dit, aprĂšs avoir louchĂ© sur lâune dâelles pendant tout le repas "Il a du goĂ»t, ce sont des bombes ses copines", jâai commencĂ© Ă avoir des doutes sur les intentions de mon fils. Mais je nâai pas osĂ© y croire, câĂ©tait tellement un enfant prĂ©coce et brillant, il avait deux ans dâavance Ă lâĂ©cole et Ă©tait en prĂ©pa. Mais cette annĂ©e-lĂ , il a tout laissĂ© tomber et ne sâest mĂȘme pas prĂ©sentĂ© Ă un concours quâil prĂ©parait avec acharnement depuis un an. DĂšs que nous Ă©tions seuls, jâessayais de lui parler, mais il vomissait sur Sylvain, il le traitait de gigolo ou de mac. Ăa me faisait mal que mon enfant salisse lâhomme que jâaimais. Puis un jour, Ă lâoccasion dâune dispute, il lâa directement insultĂ© en le taxant de "proxo" et de "gros con". JâĂ©tais ravagĂ©e par ces conflits perpĂ©tuels. Pour assurer au boulot, jâai commencĂ© Ă prendre des anxiolytiques la journĂ©e et des somnifĂšres la nuit, jusquâau jour oĂč, nâen pouvant plus, Sylvain a lĂąchĂ© prise et mâa posĂ© un ultimatum "Jâen ai marre de mâen prendre plein la tĂȘte. Avec ton fils, câest invivable, il flingue notre vie. Tu choisis, câest lui ou moi." Jâai basculĂ©, et je me suis enfoncĂ©e dans lâhorreur. JâĂ©tais Ă©puisĂ©e, mon avenir Ă©tait bouchĂ©, il mâĂ©tait impossible de choisir. Je savais que Sylvain ne supporterait plus ces humiliations et quâil allait me quitter pour de bon. Je ne comprenais pas que mon enfant refuse lâhomme que jâaimais si fort, ni que Sylvain ne comprenne pas que jâĂ©tais aussi une mĂšre. Alors un soir, jâai avalĂ© tous les cachets que jâavais. Je voulais vraiment mourir, mais je me suis rĂ©veillĂ©e Ă lâhĂŽpital. Sylvain ne venait pas me voir et, nâayant pas le tĂ©lĂ©phone dans ma chambre, je pleurais toute la journĂ©e. Par la suite, Sylvain mâa appris que mon fils lui avait fait interdire lâaccĂšs, en lâaccusant de mâavoir poussĂ©e Ă la mort. Paradoxalement, mon fils Ă©tait, lui, plutĂŽt en forme, Ă©nergique, plus motivĂ© que jamais pour ses Ă©tudes. En travaillant aprĂšs avec mon psy, jâai compris quâil avait voulu Ă©vincer lâhomme qui remplaçait son pĂšre et quâil avait rĂ©ussi, son but Ă©tant de prendre le pouvoir sur Sylvain et moi. Câest assez terrifiant de dĂ©couvrir que son propre enfant puisse nourrir des intentions aussi nĂ©fastes, mais câest mon fils, je lâaime et je continuerai Ă tout faire pour lui. Je nâai plus dâhomme dans ma vie, mon fils habite toujours Ă la maison et on mâa racontĂ© rĂ©cemment que Sylvain venait dâavoir une petite fille. Relation beau-pĂšre enfant "Sâil vient, on part chez papa" Christelle, 40 ans, photographe, un fils de 14 ans et une fille de 12 ans. AprĂšs mon divorce, jâai eu des aventures, mais jamais rien dâofficiel. Je mâarrangeais pour voir mes "fiancĂ©s" les soirs ou les week-ends oĂč mes enfants Ă©taient chez leur pĂšre. Avec Florian, câĂ©tait diffĂ©rent, on voulait vivre ensemble. Ils lui ont tout de suite fait la gueule, aprĂšs avoir dĂ©crĂ©tĂ© que ça ne les intĂ©ressait pas de le connaĂźtre ! Je leur avais pourtant expliquĂ© que rien ne changerait dans mon cĆur, que je restais la mĂȘme maman, que je les aimais toujours aussi fort. Mais ils se sont braquĂ©s. Quand Florian Ă©tait lĂ , ils me faisaient la tĂȘte, et quel que soit le plat que je cuisinais, mon fils marmonnait "Câest dĂ©gueulasse..." Et dans les disputes, ça donnait "La bouffe est trop nulle ici, ça pue. Au moins papa fait des trucs trop bons, en plus on va au resto." Tout semblait mieux chez leur pĂšre, il avait tout ce que je nâavais pas les bons programmes du cĂąble, les derniers dvd...Je me suis sentie trĂšs mal quand mon garçon est passĂ© au chantage "On ne veut pas ĂȘtre Ă la maison quand il est lĂ . Sâil vient on va chez papa." Ils ont mĂȘme refusĂ© de partir en vacances avec nous, ce fut mes premiĂšres vacances sans eux, totalement ratĂ©es, Ă©videmment. Je les sentais sâĂ©loigner de moi, jâĂ©tais dĂ©chirĂ©e et malheureuse. Je les aime, mais parfois je me disais quâils nâavaient pas Ă dĂ©cider de ma vie, et jâaccordais des soirĂ©es Ă Florian, morte de culpabilitĂ©. Eux se fils a Ă©tĂ© renvoyĂ© trois jours du collĂšge pour avoir fumĂ© du cannabis et traitĂ© son prof de sport de "bouffon", puis il a dĂ©couchĂ© sans prĂ©venir. Quant Ă sa sĆur, elle sâest mise Ă somatiser elle faisait des crises dâasthme phĂ©nomĂ©nales, pendant lesquelles jâannulais tout pour rester auprĂšs dâelle, puis elle a fait des poussĂ©es dâacnĂ© terribles qui la faisaient pleurer. Jâai fini par dĂ©laisser mon homme pour me consacrer Ă eux. Florian, lui, ne comprenait plus mes revirements et ces mises Ă distance. Jusque-lĂ , on sâĂ©tait toujours rĂ©conciliĂ©s sur lâoreiller ; dĂ©sormais, on ressassait nos problĂšmes au lieu de faire lâamour. Souvent, il explosait. Je voulais mâengager avec lui ou pas ? Il me disait quâil se sentait rejetĂ©, il a mĂȘme eu une aventure avec une autre un jour, il mâa demandĂ©e en mariage. Jâen ai pleurĂ© de bonheur, puis pleurĂ© tout court. Mon fils a fait une crise mĂ©morable en lâapprenant il a jetĂ© son assiette de pĂątes par terre en disant quâil refusait que "ce connard vienne chez lui et que sâil sâinstallait ici, il irait vivre chez son pĂšre". Je me suis mariĂ©e, mais mon fils nâest pas venu Ă la cĂ©rĂ©monie. Et il a effectivement demandĂ© Ă changer la garde alternĂ©e pour ne venir quâun week-end sur deux et encore..., et rester chez son pĂšre toute la semaine. Florian nâavait pas dâenfant et crevait dâenvie de fonder une famille avec moi. Ce qui aurait dĂ» me combler de joie mâa plongĂ©e dans lâangoisse. Jâaurais bien eu un petit troisiĂšme, mais jâavais un peu Ă©voquĂ© le sujet, et mon fils avait Ă©tĂ© cinglant "DĂ©jĂ que câest naze ici, si en plus ça pue la m... avec un nain... On reviendra quand il sera grand ! En plus, il sera sĂ»rement dĂ©bile."Les consĂ©quences ont Ă©tĂ© dramatiques jâavais tellement peur dâune grossesse, malgrĂ© la pilule, que je nâarrivais plus Ă faire lâamour avec Florian. Jâai perdu tout dĂ©sir, jâĂ©tais bloquĂ©e. MĂȘme nos jeux Ă©rotiques, si excitants auparavant, me laissaient inerte. Je lâaimais, mais jâavais une forme de dĂ©goĂ»t Ă le laisser me toucher et Ă le caresser. Son dĂ©sir de paternitĂ© Ă©tait si fort et si pressant que jâĂ©touffais. Un an aprĂšs notre mariage, nous ne faisions plus lâamour, je maigrissais de plus en plus et je dormais mal. Nous avons fini par divorcer. Aujourdâhui, mes enfants ont repris le rythme de la garde alternĂ©e. Je les aime, mais je leur en veux un peu quand mĂȘme â et Ă moi aussi â de ne pas avoir su quoi faire pour Ă©viter ce drame. Nous avions tout pour ĂȘtre heureux. Relation beau-pĂšre enfant Tu nâas quâĂ nous mettre Ă la DDASS, tu seras dĂ©barrassĂ©e » Corinne, 44 ans, consultante en marketing, deux fils de 17 ans et de 11 ans et une fille de 8 ans. DâemblĂ©e, mon fils aĂźnĂ© de 17 ans a appelĂ© mon compagnon "lâautre", et quand on sâest installĂ© tous les cinq, il est devenu exĂ©crable, y compris avec son frĂšre et sa petite sĆur. DĂšs quâil rentrait, les portes claquaient, la musique Ă©tait Ă fond, il donnait des ordres au lieu de demander. Un jour, jâai reçu un coup de fil du proviseur il passait en conseil de discipline parce que, en cours, il avait sifflĂ© Ă plusieurs reprises sa prof de physique. Elle Ă©tait jeune, et avec sa bande de copains, ils lui auraient, en plus, fait des avances. Evidemment, il avait interceptĂ© les courriers du lycĂ©e dans la boĂźte aux lettres, et je nâavais rien su. Une autre fois, il est rentrĂ© avec un lecteur MP3 visiblement "tombĂ© du camion"... On lui a imposĂ© de le rendre, il nous a ri au nez en nous traitant de bourgeois fachos. On aurait dit un coq qui pĂ©rorait. Je me sentais fautive, je lui en avais sĂ»rement trop demandĂ© depuis mon divorce parce quâil Ă©tait lâaĂźnĂ©. Il avait eu la place de petit roi Ă la maison et il se mettait maintenant en rivalitĂ© avec mon compagnon. Lequel fuyait les conflits en filant Ă lâextĂ©rieur pendant des heures. Le pĂšre de mon fils Ă©tait en poste au Moyen-Orient, mais ils gardaient une belle complicitĂ© malgrĂ© la distance, et il lui remontait rĂ©guliĂšrement les bretelles au tĂ©lĂ©phone. HĂ©las, cela nâa pas suffi. Il sâest mis Ă boire de lâalcool avec ses copains et sa chambre ressemblait Ă une poubelle. Puis il a commencĂ© Ă piquer des bricoles dans les magasins. Nous lâavons puni et privĂ© de sa semaine de ski pendant les vacances, avec interdiction de sortir. Lorsquâil a essayĂ© de faire le mur, on en est presque venus aux mains, mais ce sont ses paroles qui mâont le plus blessĂ©e "De toute façon, tâes jamais lĂ . Quand câest pas pour ton mec, câest ton taf ! Tu nâas quâĂ nous mettre Ă la DDASS, tu seras dĂ©barrassĂ©e !" Il nây avait plus que de la violence entre mon fils et moi. Et dĂšs que mon homme ouvrait la bouche, il le rembarrait dâun "Tâes pas mon pĂšre !" JâĂ©tais Ă bout, pas une soirĂ©e ne se passait sans disputes, mon compagnon disait de plus en plus souvent quâil aimerait davantage de calme en rentrant chez lui, que si ça continuait, il irait dormir ailleurs pour se reposer un peu. Le pire, câest que les petits en subissaient les consĂ©quences. Ăa mâa fendu le cĆur quand ma fille a dit "Il ne fait que des bĂȘtises, vous vous occupez tout le temps de lui et personne ne sâintĂ©resse Ă nous."Mon couple partait Ă vau-lâeau et je me sentais la plus mauvaise mĂšre du monde. Mon ex-mari et moi avons dĂ©cidĂ© quâil irait sâinstaller chez lui sans attendre la fin de lâannĂ©e scolaire â pour ce quâil y faisait... â et quâil serait inscrit au lycĂ©e français lĂ -bas. Tout est redevenu calme, mais je culpabilisais ça donnait raison Ă mon fils, je mâĂ©tais "dĂ©barrassĂ©e" de lui pour donner une chance Ă notre famille. Pourtant, rien nâĂ©tait plus pareil avec mon compagnon. En fait, je trouvais que mon ex-mari avait beaucoup plus assurĂ© que lui, malgrĂ© la distance, tandis quâil y avait eu beaucoup de lĂąchetĂ© chez lui, quâil avait mis du temps Ă mâ histoire a durĂ© encore un an, mais je ne saurais dire si câest mon fils qui nous a sĂ©parĂ©s ou sâil a Ă©tĂ© le rĂ©vĂ©lateur Ă©tions-nous faits lâun pour lâautre ? HKpVe. 314 220 166 111 399 212 293 190 304