Mêmes’il dit « je », la destinée humaine est une. Il rejoint ainsi Montaigne qui pensait que chaque homme porte en lui la forme entière de l’humaine condition, « ma vie est la vôtre, vous vivez ce que vis ». Cette prise de conscience conduit le poète à s’engager dans la vie de son temps. 2 - Le poète guide le peuple C'est bien, bien, je m'en souviens mais c'est loin, si loin Attends, cela me revient, ça finit mal Une fille et des fleurs et un garçon en pleurs A la fin des vacances et des amours de plein ciel Une fille et des fleurs et un garçon en pleurs C'était nous en Provence, un beau jour de grand soleil Tu me quittais, je souffrais le martyr La suite des paroles ci-dessous Mais aujourd'hui pourtant, quelle joie de te revoir D'ailleurs pour moins de temps A faire de notre histoire et à nos souvenirs Que tu es jolie, j'avais oublié Une fille et des fleurs et un garçon en pleurs A la fin des vacances et les amours de plein ciel Une fille et des fleurs et un garçon en pleurs C'était nous en Provence, un beau jour de grand soleil Tout un été, on s'était bien aimé Tu travaillais le jour sur les marchés couverts Et on parlait d'amour la nuit à mes concerts La suite des paroles ci-dessous Quel souvenir, comme tu es jolie ! J'avais oublié Une fille et des fleurs et un garçon en pleurs A la fin des vacances et les amours de plein ciel Une fille et des fleurs et un garçon en pleurs C'était nous en Provence, un beau jour de grand soleil Hum ! C'était bien, bien, je m'en souviens mais c'est loin, si loin Mais tout, tout me revient, tu m'apprends rien, même un coup de chagrin Car je serais prêt à tout recommencer, oui à recommencer C'était bien, bien, je m'en souviens mais c'est loin, si loin Mais tout, tout me revient Une fille et des fleurs et un garçon en pleurs A la fin des vacances et les amours de plein ciel Une fille et des fleurs et un garçon en pleurs C'était nous en Provence, un beau jour de grand soleil Les internautes qui ont aimé "Une Fille Et Des Fleurs" aiment aussi Jet'aimerai toute ma vie, C'est une question de survie Oui toute ma vie, J'en aurai toujours envie Le seigneur est un soleil, ses rayons me chauffent le coeur L e seigneur est un soleil, je ne connais plus le malheur Le seigneur est une fleur qui s'épanouit dans la nuit Le seigneur est une fleur, une jolie fleur d'Italie Je t'aimerai toute ma Paroles de la chanson La Fleur Du Large par Agnès Bihl J'suis la fille d'un brigand J'suis la fille d'un corsaire J'vais par mers et par vents Faire la terre buissonnière Plutôt pirate, peut-être viking J'ai peur de rien sauf des rivages J'me bats en mer comme sur un ring Tout l'monde m'appelle la Fleur du Large Et à la mer comme à la mer Je hisse ma vie, ça tourne la tête J'suis cap'taine au long courant d'air J'sème le vent et j'parle aux tempêtes Sans cesse barrer, sans cesse partir J'ai compris qu'faut être toujours prête Que bon vent ne saurait mentir Qu'la liberté s'apprend sans maître J'me fous bien, si j'me noie, que l'eau soit bonne ou pas S'il y a un temps pour tout, j'en veux du gros pour moi Et j'me pousse en dérive toujours la plage au ventre Loin des îles, trop faciles, sur la j'tée, j'jette pas l'ancre Avec moi le déluge, je suis toute au naufrage Sur mon radeau j'méduse les hommes d'équipage Et leur cargo prend l'opinion publique qui parque Leur morale bateau contre qui mène sa barque Et sans fin, j'carapate de frégate en galère Je ne suis que pirate et qu'une aventurière J'suis la fille d'un bandit J'suis la fille d'un corsaire Les hommes, quand je les fuis M'appellent la Sorcière Mais moi, j'les r'fuse à cœur perdu Ces faux mutins qui s'veulent mutants Qui pour ma fleur, m'montrent leurs écus Pour m'payer en amants contents Trop fière pour leur servir d'joujou Qui geint quand eux ne le sont pas Fille soumise mise sous un homme saoul Bobonne à rien et bon appât Et eux qu'essayent de me séduire S'contentent, et tentent de m'mettre en cage Moi comme château, j'vois qu'mon navire Comme bijoux, j'veux qu'les coquillages Et dès que je pose pied sur c'bout d'terre, terre à terre Je deviens miss Anguille et je me fais mystère J'suis toute à la rivière, comme une carpe j'fais la muette Dès qui m'jettent à la joue leurs pauvres embruns d'causette Mais je n'leur donne rien, je reste dans ma coquille Et eux, qui m'postillonnent leur triste embrun d'ennui Ils méprisent, ils médisent, et bien sûr m'crachent dessus Ça les distrait d'leur vie, d'leur pauvre gagne-pain perdu Et toujours je dois fuir leur morale des terres Dardant vers l'horizon mon corsage de corsaire J'suis la fille d'un pochard J'suis la fille d'un pochtron J'suis qu'une serveuse de bar Mes voiles, c'est mon torchon C'est toujours drôle une fille d'corsaire Qu'on peut faire chanter au pourboire Une fille qui n'sert qu'à s'laisser faire Tant qu'y'a d'la vinasse, y'a d'l'espoir Mais faut bien nourrir mon pirate Celui qui tangue de bar en bar Et contre un sucre, v'là qu'j'donne la patte Pour payer l'verre où il s'amarre Et j'reste là, la mer dans l'âme L'ancre jetée sur le comptoir J'le vois se noyer dans une larme Du fond d'son verre, d'sa mort à boire Je n'suis qu'une fille de peine, je n'suis qu'une fille de joie Car l'ivrogne devient prince quand le client est roi Et chaque soir, je taquine, je coquine et mutine Pour gagner les bonnes graisses de ces marins d'cuisine Mais qu'un jour vienne au port le corsaire que j'attends Pour qu'enfin je puisse en avoir pour mon amant Que ces moussaillons voient qu'c'est une autre paire de hanches Que celles qui les menaient au fond de leurs nuits blanches Il s'ra mon capitaine par mon seul commandement Et j'arrêterai enfin d'vivre de l'erreur du temps J's'rai la femme d'un brigand J's'rai la femme d'un corsaire Fleur du Large en plein vent J'f'rai la terre buissonnière
Hochelagaa pas eu gain de toi T'es une battante pi sois fiere de ça Même si ta vie peut etre parfois si cruelle, Reste forte Apres la pluie vient le beau temps Au fond de toi y'a ce que sa prend Pour changer le destin qui t'attend Ho ho ho ooo Telle une fleur dans l'désert (4x) T'es unique ta poussé dans l'désert Fini cette vie dramatique comme Molière T'as été forte, t'as
Il me reste de toi sur le piano fermé Une fleur en papier qui est née sous tes doigts Et je l'ai gardée pour ça Il me reste de toi deux billets de théâtre Quatre mots sur une carte "Tu me manques déjà" J'y croyais, seulement voilà Par avance, je connais mes souffrances à venir Des "je t'aime" par milliers qui refusent de mourir Ma vie elle chante le bonheur, mais sous des lumières en couleurs, elle pleure Ma vie elle joue les vainqueurs, mais sans que s'arrête mon coeur, elle meurt O OOO Elle chante, ma vie O ooo, Et tu m'oublies Ma vie elle chante le bonheur, mais sous des lumières en couleurs Elle pleure, elle pleure Il me reste de toi, des parfums, des envies De ta chaleur en moi, des moments de folie Ton Adieu m'a tout repris Par avance, je connais mes souffrances à venir Des "je t'aime" par milliers qui refusent de mourir Ma vie elle chante le bonheur, mais sous des lumières en couleurs, elle peure Ma vie elle joue les vainqueurs, mais sans que s'arrête mon coeur, elle meurt O OOO Elle chante, ma vie O OOO, Et tu m'oublies Ma vie elle chante le bonheur, mais sous des lumières en couleurs Elle pleure, elle pleure
\n que ma vie soit une fleur paroles
M(France) (Matthieu Chedid) Paroles de « La fleur »: J'ai aimé une fleur, / Elle m'a appris l'amour, / Elle m'a appris les pl Deutsch English Español Français Hungarian Italiano Nederlands Polski Português (Brasil) Română Svenska Türkçe Ελληνικά Български Русский Српски العربية فارسی 日本語 한국어

Le deal à ne pas rater Cartes Pokémon sortie d’un nouveau coffret Ultra Premium ... Voir le deal COMMENCEMENT. Corbeille AuteurMessageInvitéInvitéSujet L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Lun 9 Aoû - 455 © Disturbing MindAMBROSI, MIEL AUTUMN ♣22 ANSfeat. Ashely greenelove always remains ♣♣ ÂGE L'âge peut-il réellement définir ce qu'on est? La maturité ne se développe qu'au rythme des aléas de la vie et non pas des années. En vingt-deux ans, j'en ai peut-être plus vue que n'importe quelle personne de trente ans. Je suis née un 14 avril 1988, mais j'ai plus l'impression d'avoir vécu cent ans plutôt qu'un cinquième de mon existence humaine. Mon innocence s'est depuis longtemps envolé tout comme mes rêves et mes envies.♣ GROUPE Kaponz & Spinoza♣ METIER/ETUDES Depuis longtemps mes rêves se sont envolés, mes rêves d'amour, mes rêves de liens affectifs, celui d'être aimée tout simplement. Les gens ne comprennent pas forcément pourquoi mon cœur s'est marbré et je ne tiens pas à m'expliquer sur ce passé responsable de cet état de fait. La seule chose dans laquelle je sais m'épanouir reste mon métier, un métier que j'aime et dans lequel je sais me mettre à fond. Je suis danseuse professionnelle, la seule envie et espérance qui ait aboutie dans toutes mon existence. Je me produits sur les scènes et parfois je parviens à obtenir des rôles dans des films australien portant sur cette discipline. Je pratique du hip hop, du classique et du moderne, sachant tout faire mais ce n'est pas le succès que je recherche, simplement le plaisir.♣ SITUATION AMOUREUSE Je ne suis jamais parvenue à tomber amoureuse. L'amour, j'ignore tout de ce terme que l'on ne m'a jamais appris et je ne cherche pas à le comprendre ni à le vivre. En peu de mots, je suis une solitaire entourée d'amis, aussi bien homme que femme. Mais je suis obstinément fermée à toute relation, préférant m'envoyer en l'air sans me soucier des conséquences affectives. Je ne désire pas m'attacher et encore moins souffrir. Je suis un oiseau libre qui refuse de se faire couper les ailes. La peur s'en doute est liée à cette volonté, les souvenirs également si vivaces dans mon esprit. Mais pour le moment, je suis heureuse ainsi. En tout cas bien. TOI TOI &TOIicon by LIVEJOURNAL ♣ NOM ET/OU PSEUDO Avalon♣ AGE 19 ans♣ RÉGION le Val d'Oise♣ FILLE OU GARÇON Une fille ♣ QUE PENSES-TU DU FORUM ? Je le trouve magnifique. Voilà longtemps que je désirais m'y inscrire et pouvoir le faire avec Ashley est une véritable joie.♣ ET, TU L'AS TROUVÉ PAR QUEL MOYEN ? Par Pub RPG design il me semble♣ AUTRES Mille fois bravo Dernière édition par A. Miel Ambrosi le Mer 11 Aoû - 139, édité 13 fois InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Lun 9 Aoû - 456 ♣ Can I ask you some questions ? AS-TU DEJA ETE AMOUREUX ? L'amour? Qu'est-ce que véritablement être amoureuse? Une adolescente de quinze ans déclare parfois sa flamme au bout de deux jours à un garçon de sa classe, une de douze ans se déclare folle de sa célérité masculine préférée. A cette question donneront-elles ses exemples qui en vérité n'est pas réellement une expérience amoureuse véritable? Je en sais pas ce que représente ce mot et mentirais en disant le contraire, je ne connais pas sa signification ni les sentiments réels qu'il peut engendrer. On m'en parle en y alliant les termes de jalousie, perdition, possessivité, des points de vue qui diffèrent d'une personne à l'autre. Ces racontars et rumeurs, ce que je peux entendre ou encore surprendre ne me plaît pas. Certes j'ai toujours été fermée pour ce genre de choses, ce genre de relations étranges, mais je le suis encore plus davantage et de jours en jours. En général, quand je me sens attirée par un homme, je le repousse et lui montre ma haine. Je le hais parce qu'il demeure dangereux pour moi. Je n'ai donc jamais été amoureuse, ne m'en suis jamais donné la possibilité. Certes, plus jeune, j'idéalisais les hommes, voyais mon prince charmant derrière chaque beau minois rencontré. Mais un jour on bat des paupières, et la réalité est entrevue aussi facilement que ce rayon de soleil responsable de votre réveil. Le prince charmant n'existe pas, les contes de Grimm ne resteront que ces histoires destinées à faire rêver et pour finir, l'homme restera toujours ce séducteur incapable d'être fidèle à une seule femme. Tout comme la femme sait l'être. L'être humain n'est pas assez mûr pour aimer véritablement. POURQUOI ES-TU EN AUSTRALIE, A SYDNEY ? Sydney... Je ne sais pas pourquoi je suis ici. Quoique si, je peux appeler ce fait un coup du hasard ou du destin. Je ne suis pas australienne, du moins, je ne l'étais pas avant que mon tuteur de l'époque ne me fasse venir ici. Australien de naissance, il souhaitait que sa fille adoptive en soit de même et est parvenu à m'en obtenir la nationalité à l'âge de quatorze ans. Bien que je me sois enfuie du domicile familiale peu de temps après, je ne suis jamais partie de cette île parce qu'une occasion en or s'est présentée à moi. En effet, c'était au moins de mars et je vagabondais dans la rue quand j'entrevis une enseigne qui précisait qu'on recherchait des danseurs pour une comédie musicale. Ce n'était qu'un petit projet mais il était assez grand pour me tenir occupée un bon moment. J'ai tenté ma chance et j'ai été prise, mon niveau semblant assez bon pour ce qu'ils voulaient à l'époque entreprendre. Cet argent de poche m'a permis de m'en sortir et de prendre davantage de cours pour devenir une professionnelle et une danseuse assez demander en Australie. Je suis heureuse d'en être arrivée là et je ne regrette donc pas ma présence à Sydney bien qu'ayant détesté cette ville pendant un long TON EMPLOI/ETUDES ACTUELLES ? J'aime ma vie enfin. Mon métier m'a sauvé. Vous voyez, l'existence est empreinte d'embûches qu'il faut savoir surmonter. Rien n'est facile mais je dois avouer que j'ai réussit jusqu'ici à m'en sortir. Mes rêves d'enfant bien qu'évanouis ne m'ont pas empêché de réussir dans ce que j'aimais. Je suis bien, heureuse. Bel appartement, belle vie, je n'ai pas à m'en plaindre. Je ne veux rien d'autre que ce que j'ai déjà. La danse me fait sourire, la danse fait battre ce cœur de glace qui au fur et à mesure se réchauffe en douceur. Les mois s'écoulant, peut-être parviendrais je à faire tomber cette carapace que j'ai muré autour de moi. Peut-être.... Je ne suis pas certaine de le édition par A. Miel Ambrosi le Mer 11 Aoû - 112, édité 11 fois InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Lun 9 Aoû - 459 ♣ I'd like to make myself believe Certaines situations restent des clichés, des passages de vie radotés par les chaînes télévisées, les romans, les journaux. J'aurais désiré avoir un passé différent, une vie originale ou encore mieux banale, bercée par l'amour de parents attentionnés, l'attention sur protectrice d'un grand frère autrement insupportable, et où me faire engueuler pour avoir omis de me brosser les dents était un quotidien. Je n'ai pas eu cette chance et je garde à double tours ces souvenirs douloureux d'une enfance gâchée par les adultes, une enfance que personne ne peut prétendre connaître. Je n'en parle pas... car inspirer la pitié serait un coup de éclats de voix retentissaient une fois de plus, et je pressais mon visage d'enfant contre mes genoux pour résister à la peur née de ces hurlements, sensation intensifiée par les ombres se mouvant sans grâce sur les murs d'une chambre minable. Un son de verre violemment brisé me fit sursauter soudainement tandis que ma peluche pressée contre moi recueillaient les quelques signes de cette faiblesse née sans être attendue, ces gouttes d'eau salées parsemant mes joues. Mon bras vint les bannir de mon visage quand je remarquais que les pas se rapprochaient de cette chambre. Prise de panique, je descendis de mon lit avant de glisser dessous, plaquant mes mains à mes oreilles tout en pleurant silencieusement. Que mon ourson survivent à mes étreintes étaient une chose miraculeuse, alors que la porte s'ouvrit sur cette mère encore saoule et odieuse. Je me recroquevillais sous le sommier, me plaquant contre le mur, la peur déformant mes traits, tant j'étais terrifiée par ce qui pouvait encore se dérouler. Où est cette petite garce! Autum sort de ta cachette tout de suite! » Je n'étais pas encore apte à réfléchir, et du haut de mes cinq ans, je ne pouvais comprendre cette haine vivace qu'elle me portait, pensant tout simplement que je méritais chaque soir les coups qu'elle me donnait, les claques, les injures qu'elle m'attribuait. Je n'avais la paix que lorsqu'un de ses nombreux amants venaient à la maison, lorsqu'elle se décidait à être cette mère parfaite, cette image empreinte d'hypocrisie. Dans ces moments précis, je songeais qu'au fond d'elle même, une étincelle d'amour existait peut-être. Une naïveté rapidement évanouie au contact de la ceinture entaillant mon dos, une naïveté qui renaissait pourtant de ses cendres chaque fois qu'un sourire illuminait son visage. Sourires que j'imaginais la plupart du temps. Mais malgré mon jeune âge, j'avais compris que le silence était d'or pour ne pas me faire remarquer, et ce soir, je pus lui échapper de nouveau. Elle finit en effet par tourner les talons après s'être assise quelques secondes sur ce lit qu'elle avait récupéré d'un hôpital, finit par me laisser désespérée mais soulagée de ne pas être bariolée d'incarnat. Mais par prudence, je ne pus me résoudre à quitter l'antre que je m'étais dénichée et passais la nuit sur le plancher dur mais situation dura quelques mois. Je n'allais même plus à l'école tant mon corps me faisait souffrir, tant il était défiguré par une rage rendue incontrôlable par l'alcool. J'acceptais tout en silence, ne disais jamais mot devant elle, ne pleurant jamais bruyamment. Bien que la finalité était la même, j'espérais toujours que mon comportement exemplaire ne lui rendent la main plus légère. Mais il n'en était rien et chaque jour naissait et mourrait avec son lot de peines et de chagrins. J'étais seule au monde, incapable de me confier, rêvant au retour de la lune de ce père qui viendrait sauver sa fille au fond du gouffre. Un beau rêve qui ne se vit jamais réalisé. Mais le destin m'offrit une chance de m'en sortir, une chance qui à mes yeux sadomasochistes n'en étaient pas une. C'était un soir différent des autres, où cette mère que je ne parvenais pas à haïr rentra de son travail sans avoir bu une goutte d'alcool. Je remarquais son regard, plus triste que haineux, sans que ce changement ne m'empêche de reculer à son approche. Mais le mur était un sinistre ennemi et elle réussit à passer ses bras autour de moi dans une étreinte qui n'eut que pour effet de me surprendre. Mes prunelles sombres s'agrandirent alors que les larmes s'amassèrent sous mes paupières, son chuchotement loin des hurlements quotidien frôlant mon oreille. Si tu savais... combien je m'en veux d'avoir été ce monstre pour toi... Tu dois tellement me haïr Autumn... » L'émotion me coupait la gorge, et je ne parvenais pas à répondre tandis que les larmes roulant sur mes joues troublait ma vision. Sa bouche effleura ma joue, avant qu'elle ne recule pour me tendre un coffret. Je la laissais ouvrir et entrevis un bracelet sur lequel était gravé mon prénom, bijou qu'elle attacha rapidement à mon poignet. Je n'ai même pas songé à te souhaiter son anniversaire la semaine dernière... Pourtant six ans ne s'atteint pas tous les jours... J'espère que tu... » Je levais légèrement la tête et ce que je vis sur sa peau ressemblait étrangement à ce que moi même je déversais. Me pardonnera... un jour... » Cette situation semblant sortir d'un rêve éveillé ne dura pas plus longtemps, alors qu'elle m'envoya au lit et pour la première fois de sa vie me borda. Je ne parvenais pas à comprendre ce changement si soudain mais en revanche, la flamme de l'espérance s'enflamma en mon cœur. Une vie peut-être normale m'attendait-elle? Il n'en était rien. Un bruit brusque me tira du sommeil, un bruit terrifiant que j'aurais pensé appartenir à l'orage. Pourtant aucun éclair ne zébrait le ciel et la pluie n'était qu'invisible à mon regard encore ensommeillé. Mama... » Poussant ma porte, je marchais pied nu sur le parquet miteux pour rejoindre sa chambre mais ce n'est qu'un vague forme humaine que je pus entrevoir sur le sol. Mama? » La lumière éclaira pour la dernière fois la seule personne que j'avais pu aimer malgré ce qu'elle me faisait endurer, le parquet brun entaché d'un sang inévitable. Je ne hurlais pas... Je m' maman était partie... sans avoir eu le temps de m'aimer... mais... au final, je l'avais fait pour deux.♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ Y a t-il plus beau que les rayons du soleil effleura la cime des arbres pour métamorphoser le végétal en or? Je souris rêveur tout en posant ma joue sur ma main, regardant avec un intérêt peu dissimulé cette magnificence matinale. Voilà trois ans que chaque matin, j'observais ce spectacle enchanteur de ma fenêtre, enfermée dans cette chambre d'orphelinat déjà mieux entretenue que celle qui avait été mienne six ans de suite. Depuis le suicide de ma mère, je m'étais totalement renfermée sur moi même, incapable d'entrouvrir les lèvres pour divulguer mes pensées ou mes envies. Je ne parlais tout simplement pas, perdues dans mes songes et mon imagination, mes jeux solitaires et mes passions. Pourtant nombreux étaient ceux qui tentaient de me dérider sans que cela ne fonctionne jamais, tant l'existence humaine m'était indifférente. Les gens l'étaient à mes yeux. Avoir aimé m'avait détruite, mon corps et mon esprit en étaient pervertis. Glissant la main dans mes cheveux, mes doigts vinrent caresser la légère cicatrice de mon flanc, seule marque que je porterais à jamais, seul souvenir que je gardais de ma mère. Je l'en observais presque avec amour. Étais- je folle? Ce fait expliquerait-il tout ce qu'il m'arrivait? Tournant la tête légèrement, je tendis les bras pour attraper mon ourson, le pressant fort contre moi. Je savais qu'il serait le seul être à ne jamais me faire souffrir, bien qu'y parvenir serait difficile aujourd'hui. Mon cœur était cadenassé, et je ne craignais aucunes intrusions malvenues pour le moment. Et j'étais bien ainsi. Je ne pouvais me prétendre heureuse, ma liberté envolée, jamais réellement gagnée, dans cet endroit où les jeunes n'attendaient que d'être adoptés. Tous sauf moi bien entendu. Un léger coup résonna à la porte et je tournais la tête légèrement, une femme d'âge mur entrant, celle qui s'occupait de nous sans sentiments aucuns mais sans être désagréables non plus. On t'attends en bas » Je me levais silencieuse avant de descendre, pour faire face à un homme d'apparence froide. Me repliant sur moi même, je le regardais avant que la dame ne reprenne la parole à son attention. Cette petite ne parle pas, c'est une enfant sage mais sauvage qui ne se laisse pas approcher. Je doute que ce soit ce que vous recherchez. » Inutile Madame Barnes, elle est parfaite » Je ne voyais pas où ma perfection résidait mais me laissais faire, entraînées, quittant ma Rome natale pour Florence. Une nouvelle page se une ville splendide. J'en ai rarement vu d'aussi belle, et mes meilleurs souvenirs restent liés à ma vie là bas. Cet homme m'ayant adopté n'était pas un méchant mais n'avait pas l'intention de jouer au papa avec moi. En réalité, sa mère qui allait bientôt mourir souhaitait être certaine que leurs richesses ne seraient abandonnées et que son fils pourrait ainsi léguer à un héritier. Étant homosexuel, il lui était difficile d'avoir un enfant autrement que par adoption et prétendit en me faisant rencontrer la vieille dame que j'étais la fille d'une de ses amies d'enfance. Ne parlant pas, je ne le contredis pas, me laissant étreindre par cette femme trompée, sans savoir si c'était là un bien ou un mal. Toujours est-il que je passais quelques heures avec elle, et durant ce laps de temps, elle me fitt partager sa passion pour la danse classique. En écoutant Bach et Mozart, je sus voyager plus loin que n'importe quel être humain dans la réalité et mes mouvements se dessinèrent sans que je n'y réfléchisse. C'est ainsi qu'elle vit en moi sa véritable petite fille. C'est ainsi que pour la première fois une personne me voua ce sentiment que l'on dit amour, avant de quitter ce monde, comme si je portais en moi une malédiction. J'avais eu cependant le temps de m'attacher à elle, et par la danse, je la laissais vivre à travers moi. Son fils ne me ramena pas, préférant me garder et étant un danseur professionnel, il me donna des cours. Il était sévère mais c'était ce qu'il me fallait pour accrocher dans des disciplines diverses qu'il me proposait. Je pratiquais le Hip hop, le moderne, la salsa, je savais tout faire. Bien entendu, il m'avait fallut des heures et des années. Cinq ans exactement avant qu'il ne fasse faillite et perde au jeu tout ce que sa mère lui avait légué. Résultat, incapable de subvenir à mes besoins, il me confia à un ami australien qui avait besoin d'aide sur sa ferme et je partis. Une nouvelle fois, je recommençais.♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ Sydney, l'Australie. Une île à l'autre bout du monde qui pour moi n'était synonyme que de Kangourous. Certes, c'était léger comme connaissance mais je n'avais jamais eu la réelle chance d'aller à l'école malgré ma capacité à apprendre rapidement. De ce fait, la lecture et l'écriture avaient été assimilées assez rapidement mais seule. Je détestais l'Australie dès que je posais les pieds sur ce sol. C'était trop orange, trop coloré, trop faux et hypocrite. La vie était loin d'être aussi belle que ce paysage que l'on me montrait, ni aussi chaleureuse. Tout n'était que froid et sombre, et ma préférence irait à l'Alaska si je devais vivre quelque part par choix et non pas par obligation. Je fus traînée à la ferme et dus faire des tâches dès le soir même, ma vie prenant rapidement un tournant quotidien et lassant. Le levé le matin ressemblait à tout autre comme les heures s'écoulant ensuite et le coucher par la suite. Le soir, je regardais mourir la lumière, cette image étant une parfaite définition de mon existence. Oui la lumière avait depuis longtemps dépéris. La compréhension fut lente mais je parvins à assimiler que je n'avais plus rien à perdre. Je finis par prendre la fuite un an après mon arrivée pour aller traîner dans la capitale, vivant dans les rues quelques temps. Heureusement l'été me protégeait du froid et dormir à la belle étoile n'était pas si une chance... un changement de vie radical. Un sourire ou la réapparition d'un soleil? La richesse mettant en fuite la pauvreté, les amis excluant de mon existence la solitude. Parler me fut enfin de nouveau possible après des années et des années de silence en présence des autres. Peut-être après tout n'étais je plus tout à fait maudite. A vingt deux ans il était sans doute édition par A. Miel Ambrosi le Mer 11 Aoû - 115, édité 15 fois InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Lun 9 Aoû - 513 Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche En effet, Ashley Greene vient juste d'être libérée, je te la réserve donc Peux-tu juste mettre des majuscules dans ton pseudo s'il te plaît ? InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Lun 9 Aoû - 515 Oh merciiiiiiiiiiiiiiii, quelle bonne nouvelle, voilà longtemps que je vous tournais autour je la finirais dès demain !!!!et je m'en charge de suite, merci encore InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Lun 9 Aoû - 516 De rien Contente de voir qu'elle a été rapidement prise InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Lun 9 Aoû - 519 Une chance pour moi de venir souvent InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Lun 9 Aoû - 918 Bienvenue !!Et bonne chance pour ta fiche ! Ashley InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Lun 9 Aoû - 1224 Han, Ashley ! Bienvenue sur LAR ! InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Lun 9 Aoû - 1259 Bienvenue ! ASHLEY InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Lun 9 Aoû - 1405 Ashley Bienvenue et bonne chance pour ta fiche InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Lun 9 Aoû - 1501 BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE SUR LAR ! Merci beaucoup de ton inscription. À ce que j'ai cru comprendre, tu guettais la libération d'un bon avatar pour t'inscrire depuis un certain temps. Et bien, merci de t'intéresser au forum, c'est super ! Je suis content qu'elle ait été reprise si vite. InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Lun 9 Aoû - 1702 Merciiiiiiiii beaucoup à tous =C'est un plaisir pour moi qu'elle ait été libre étant une véritable idole à mes yeux J'espère ne pas décevoir par ma prestation et être digne du décorMerci à tous pour votre accueil aa InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Lun 9 Aoû - 1704 Je suis sûre que tu lui feras honneur InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Lun 9 Aoû - 1823 merciii Jemma ClifftJEMMY ♈ it takes my pain away, it's a lie, a kiss with opened eyes. ◮ messages 3659 ◮ date d'inscription 30/01/2010 ◮ envie toffifee - nuts - coffee - lemon tart - eliot - caramel - cigarettes. ◮ copyrights Aurélie, lj. ◮ pseudo Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Mar 10 Aoû - 124 Bienvenue parmi nous. _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ a drop in the ocean, a change in the weather I was praying that you and me might end up together, it's like wishing for rain as i stand in the desert, but I'm holding you closer than most, cause you are my heaven. InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Mar 10 Aoû - 1950 Fiche terminée ? InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Mar 10 Aoû - 1957 non pas encore il me reste une question et toute une partie australienne j'aurais finit ce soir = InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Mar 10 Aoû - 2002 Super. Prends ton temps. InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Mer 11 Aoû - 112 voilà je pense avoir terminé ^^ InvitéInvitéSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Mer 11 Aoû - 153 Bon sang de bon sang, on a vraiment la chance d'accueillir des RPGistes extraordinaires, ces temps-ci. Miel, je suis tombé en amour avec ta fiche si triste, si profonde, si mélancolique. Lire est une passion pour moi et chaque fois que mes yeux parcourent des lignes, je cherche à l'analyser. Mais certains textes n'ont pas de mots pour les décrire. Le tien en fait partie. Je dirais simplement que c'est parfait. Et que tu es bien au-delà de mes espérances. Il était ridicule de penser que tu ne pourrais pas être à la hauteur pour ton avatar. Ridicule. Ton histoire m'a tout simplement envoûté, touché, ému. J'aurais voulu aider cette petite fille ballotée d'abord dans un monde violent, puis traître, puis monotone et finalement, impossible à supporter. Je te valide et te souhaite bon jeu. Encore une fois, je suis en admiration devant le génie de l'imaginaire de l'être humain. Je suis très, très heureux que des forums tels que LAR puissent épanouir cet imaginaire. Bravo. Contenu sponsoriséSujet Re L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] L'âme humaine est comme l'abeille qui puise son miel même de l'amertume des fleurs. [Henryk Sienkiewicz] Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum COMMENCEMENT. Corbeille

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Nous étions très heureux d’être à la UNE de le lundi 29 avril, à quelques jours de notre évènement. Article écrit par Joséphine Bataille. Voir l’article sur Ce sera un immense bouquet. Constitué – à ce stade des commandes – d’au minimum 600 fleurs. Il sera composé brin après brin, ce samedi 4 mai, par des parents rassemblés à Paris pour rendre hommage à leur petit, mort peu avant ou après la naissance. Pour la première fois, des associations d’accompagnement se mobilisent pour une opération de sensibilisation du grand public à la douloureuse question du deuil périnatal. Question taboue, tant elle brasse d’inconnues, donc de peur. On sait que dans la plupart des pays développés, environ une femme enceinte sur 200 accouchera d’un enfant mort-né, en dehors de complications particulières de grossesse. Même si le risque augmente avec l’âge de la mère, son poids et son tabagisme, le drame, dans 50 % des cas, n’a pas de cause déterminée. C’est pour qu’ il ait au moins un sens qu’Elisabeth Martineau, l’une des organisatrices de Une fleur, une vie », cherche à lever le voile du silence, qui renvoie tant de couples à la solitude et à un inévitable sentiment de culpabilité. Cela fait bientôt 16 ans qu’elle chemine pour essayer d’intégrer cette réalité, vécue au corps, que la mort fait partie de la vie ». J’ai cru qu’on ne pouvait pas se laisser battre par la mort, que tout cela doit servir à d’autres. » De son histoire, elle a fait un livre, Surmonter la mort de l’enfant attendu – Dialogue autour du deuil périnatal Editions de la Chronique Sociale. Un livre-enquête, où le témoignage est mis en perspective par rapport à celui d’autres mères et à la parole de spécialistes. En journaliste qu’elle est, Elisabeth y raconte sa première grossesse. Neuf mois à porter la petite Raphaëlle, et une issue fatale. Puis une succession d’étapes au gré desquelles le temps se décompose et l’histoire s’écrit l’annonce médicale, les réactions des proches, les paroles qui interrogent ou qui blessent, la rencontre qui sauve – celle du soignant qui projette vers l’avenir –, un accouchement, des obsèques… J’ai eu la satisfaction de mettre ma fille au monde comme je l’avais souhaité, de l’accompagner jusqu’au bout. Me rendre compte qu’elle avait un visage, pouvoir la toucher, mettre aussi son nom sur le livret de famille, tout cela m’a beaucoup aidé pour la suite. Elle n’était pas qu’un fantasme », raconte Elisabeth. J’ai eu de la chance d’être accompagnée, car lorsque cette tragédie survient, vous n’êtes pas forcément conscient de toutes ces possibilités; et le personnel ne sait pas forcément non plus vous informer correctement », déplore-t-elle. Combattre le silence Née de parents polonais qui ont connu la déportation, cette Franco-canadienne installée à Lyon s’est appuyée sur la force de ses racines pour se projeter dans l’avenir. Elle n’atténue pas pour autant la violence du néant qu’elle a traversé. Au début, on a l’impression d’avoir tué son bébé, de n’avoir pas su le maintenir en vie, alors que la femme enceinte est supposée constituer pour lui une forteresse. Pendant des années j’ai fait des listes, pour retrouver ce que j’avais pu faire de mal», reconnaît celle qui depuis, a donné naissance à trois autres filles. J’ai mis du temps à comprendre que cet enfant avait eu une vie complète, aussi courte soit-elle, que c’était sa vie à elle, et que je n’étais pas responsable de son destin. » Avec d’autres, Elisabeth a eu l’idée de créer un événement qui n’invite pas encore et à nouveau les parents à en parler », mais plutôt à vivre quelque chose de concret. Je crois beaucoup à l’art et à tous ces moyens d’expression qui nous permettent de remettre de la vie dans nos veines, de vibrer, de réaliser des choses à plusieurs. » Le 4 mai, il s’agira de montrer aux couples qu’ils ne sont pas seuls, et de leur permettre de signifier l’existence d’un bébé qui a été bien réel à leur coeur – sont associés aussi les parents ayant pris la décision d’une interruption médicale de grossesse, voire d’une IVG, et qui souffrent de l’absence. Certains traverseront toute la France pour être présents. La grande difficulté, c’est que personne n’a connu le bébé. Seule la mère l’a senti bouger, et le père l’a rêvé. Pour lentourage, il ne s’agit presque pas d’une vraie vie, ils imaginent qu’on peut faire comme si ça n’existait pas, qu’il vaut mieux se taire et laisser passer le temps…. », note Elisabeth. Cet événement, parce qu’il est public, peut être libérateur. Il pourra servir, je l’espère, de prétexte aux gens pour aborder le sujet. Il faut arrêter de faire silence. » Ya toujours une fleur dans la nuit . Une rose a besoin de soleil Un enfant de sa maman Chaque nuit pour lui elle tend l'oreille Chaque jour elle veille tendrement . Dis-toi bien qu'un ange veille sur toi Que tu sois heureux ou malheureux Que tu soin un prince ou un hors la loi Tu as droit à des jours plus heureux paroles introuvables sur le net. voilà chose faite !! Partager cet article Sign Up And Drop Knowledge 🤓Genius is the ultimate source of music knowledge, created by scholars like you who share facts and insight about the songs and artists they love. aGtY. 177 337 259 31 10 131 198 317 267

que ma vie soit une fleur paroles