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RĂ©sumĂ©: C'est l'automne. Le vent emporte les dix feuilles jaunies d'une branche de saule. Sont-elles vraiment mortes ? Pas si sĂ»r ! L'une sauve une sauterelle de la noyade. La deuxiĂšme fait un nid douillet Ă un Ă©cureuil. Sur la troisiĂšme, on peut prendre des notes. Oui, une feuille d'arbre, mĂȘme morte, c'est encore vivant et elle peut
" Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone. Tout suffocant et blĂȘme, quand sonne l'heure, je me souviens des jours anciens et je pleure" 1 Ces quelques vers de Verlaine, tirĂ©s de Chansons d'automne 1844 symbolisent l'automne qui avance, les jours humides que nous attendons, les petits frimas embrumĂ©s du matin, les paysages flamboyants de rousseur et leur lent dĂ©clin jusqu'Ă la chute des feuilles vers l'hiver qui approche. Tous les ans, le miracle de la nature se reproduit, car les arbres, comme tous les ĂȘtre vivants ont la notion du temps qui passe. Chaque annĂ©e, l'Ă©quinoxe, c'est Ă dire le passage en automne a lieu Ă une date diffĂ©rente, cette annĂ©e c'est le mardi 22 Septembre Ă 13 H 30, soit un mois avant le passage Ă l'heure d'hiver, cela tient au fait que la terre tourne autour du soleil en 365 jours, 5 heures et 46 minutes. Ce dĂ©calage Ă©tant corrigĂ© approximativement tous les 4 ans, avec l'ajout d'un 29 FĂ©vrier. Il est une autre particularitĂ© que nous ressentons directement, c'est le seul moment de l'annĂ©e avec l'Ă©quinoxe de printemps oĂč la journĂ©e et la nuit ont la mĂȘme durĂ©e, puis la durĂ©e du jour dĂ©clinera petit Ă petit vers l'hiver. Le calendrier que nous connaissons a subi bien des alĂ©as au cours de son histoire. Le plus intĂ©ressant que nous connaissons est celui de la RĂ©volution Française qui en 1792 crĂ©a le Calendrier RĂ©publicain pour rompre avec tous ce qui rappelait l'Ancien RĂ©gime et la chrĂ©tientĂ©; une annĂ©e de 360 jours rĂ©partis en 36 dĂ©cades de 6 jours, commençant le premier jour de l'Automne L'an 1 de la RĂ©publique . Les 5 ou 6 jours qui manquaient pour correspondre au temps astronomique Ă©taient regroupĂ©s en fin d'annĂ©e rĂ©publicaine, Ă la fin de Fructidor. Et, tous les 4ans, Franciade on ajoutait une journĂ©e, tous ces jours qui Ă©taient chĂŽmĂ©s non payĂ©s portaient de jolis noms, la vertu, le gĂ©nie, le travail etc. C'est le poĂšte Fabre d'Eglantine qui fut chargĂ© de cette grande rĂ©forme, il donna aux mois des noms particuliĂšrement Ă©vocateurs, mais que l'histoire n'a pas retenus ; Nivose, FlorĂ©al, Prairial, Fructidor, Messidor, Brumaire, VendĂ©miaire pour le premier mois rĂ©publicain. Les jours de la dĂ©cade changĂšrent aussi de noms, tous les saints disparurent du calendrier, remplacĂ©s par des noms de plantes, d'animaux, de fleurs...Ă l'image de la France Rurale de l'Ă©poque. Si l'administration et ses Ă©lites s'empressĂšrent d'adopter ce nouveau calendrier, dans les campagnes, l'inertie aidant, dans les usages courants c'est l'ancien calendrier qui subsistait. C'est NapolĂ©on 1er qui en 1806, mit fin Ă cette utopie qui se voulait universelle et remit en vigueur avec tous ses attributs le calendrier que nous connaissons. Et les tentatives rĂ©centes des socialistes de modifier les Ă©phĂ©mĂ©rides dans les mĂ©dias en supprimant toutes les rĂ©fĂ©rences chrĂ©tiennes ont disparu aussi, comme les feuilles d'automne emportĂ©es par le vent... La rĂ©fĂ©rence astronomique du temps qui passe est immuable, mĂȘme si l'activitĂ© humaine avec le rĂ©chauffement climatique en modifie les apparences, l'automne apportera dans l'hĂ©misphĂšre nord son cortĂšge de pluies, de brumes et de brouillards, avec ses grandes marĂ©es et aussi son Ă©tĂ© indien... En ces temps de crise sanitaire, Ă©conomique et sociale, fredonnons la cĂ©lĂšbre comptine "Colchique dans les prĂ©s " dont le titre initial Ă©tait "Automne" et qui a fait les beau jours de milliers de choeurs d'enfants, c'est frais et joyeux comme un automne radieux. Nous en avons bien besoin. Etienne Remaud 1 C'est la premiĂšre strophe des vers de Verlaine qui a Ă©tĂ© utilisĂ©e par Radio Londres le 5 Juin 1944, pour annoncer au monde le dĂ©barquement de Normandie.
TraditionnelColchiquesdans les Prés. Ab A A# Bb B C C# Db D D# Eb E F F# Gb G G#. Song : D Intro : Dm Dm Colchiques dans les prés Fleurissent, fleurissent C Gm Colchiques dans les prés Dm C'est la fin de l'été Refrain : Dm La feuille d'automne Gm Bb Emportée par le vent F Gm En rondes monotones Dm Tombe en tourbillonnant Dm Chùtaignes
Enregistrements pour lâapprentissage de Colchiques -> Chanson vole 2 rouge page 112 Le colchique est une fleur herbacĂ©e vivace de couleur mauve qui pousse en automne. Paroles de J. Claude Musique de Francine cockenpot Paroles Colchiques dans les prĂ©s Fleurissent, fleurissent Colchiques dans les prĂ©s Câest la fin de lâĂ©tĂ© La feuille dâautomne EmportĂ©e par le vent En rondes monotones Tombe en tourbillonnant Nuage dans le ciel SâĂ©tire, sâĂ©tire Nuage dans le ciel SâĂ©tire comme une aile La feuille dâautomne EmportĂ©e par le vent En rondes monotones Tombe en tourbillonnant ChĂątaignes dans les bois Se fendent, se fendent ChĂątaignes dans les bois Se fendent sous nos pas La feuille dâautomne EmportĂ©e par le vent En rondes monotones Tombe en tourbillonnant Et ce chant dans mon cĆur Murmure, murmure Et ce chant dans mon cĆur Murmure le bonheur La feuille dâautomne EmportĂ©e par le vent En rondes monotones Tombe en tourbillonnant La feuille dâautomne EmportĂ©e par le vent En rondes monotones Tombe en tourbillonnant Ăcoute et apprends ! Bon travail ! Phrases 1 et 2 Phrases refrain Colchiques harmonisĂ© au piano, version rapide Colchiques harmonisĂ© au piano, version plus lente et avec introduction Colchiques enregistrĂ© le 21 septembre 2017 Lorsque mes Ă©lĂšves sauront ce chant Ă la perfection », je lâenregistrerai et je le mettrai en ligne. Pour lâinstant, nous ne sommes quâau dĂ©but. Il faudra encore quelques temps avant quâil ne soit bien su et quâil ait surtout mĂ»ri. Colchiques les comptines de Gabriel DerniĂšre modification, jeudi 21 septembre 2017 Ă 1704
Colchiquesdans les prés : c'est la fin de l'été. Refrain: La feuille d'automne emportée par le vent. En ronde monotone tombe en tourbillonnant. Chùtaignes dans les bois se fendent, se fendent. Chùtaignes dans les bois se fendent sous les pas. Nuages dans le ciel s'étirent, s'étirent. Nuages dans le ciel s'étirent comme un aile.
Grimmonimus Grimmonimus est un petit personnage qui vit dans un arbre, l'arbre des chansons et comptines. Il va vous faire dĂ©couvrir son monde au fil des pages... Bonne visite ! 4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 1002 Une feuille rousse Tombe sur la mousse Une feuille brune Danse sur la dune Sur lâĂ©rable rouge Une feuille rouge Deux feuilles dorĂ©es Valsent sur le prĂ© Une feuille morte Glisse sur la porte Lâautomne est en deuil Les arbres sâeffeuillent Et le vent emporte Des milliers de feuilles commentaires
Lafeuille d'automne emportée par le vent En ronde monotone tombe en tourbillonnant Nuages dans le ciel, s'étirent, s'étirent Nuages dans le ciel s'étirent comme une aile La feuille d'automne emportée par le vent En ronde
A Les sanglots de lâAutomne - Paul Verlaine Les sanglots longs Des violons De lâautomne Blessent mon coeur Dâune langueur Monotone Tout suffocant Et blĂȘme, quand Sonne lâheure ... Je me souviens Des jours anciens Et je pleure ; Et je mâen vais Au vent mauvais Qui m âemporte De-ci, de-lĂ , Pareil Ă la Feuille morte. PoĂšmes saturniens B Automne Guillaume Apollinaire 1880-1918 Dans le brouillard sâen vont un paysan cagneux Et son boeuf lentement dans le brouillard dâautomne Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux . Et sâen allant lĂ -bas le paysan chantonne Une chanson dâamour et dâinfidĂ©litĂ© Qui parle dâune bague et dâun coeur que lâon brise . Oh ! lâautomne a fait mourir lâĂ©tĂ© Dans le brouillard sâen vont deux silhouettes grises C Lâautomne. ThĂ©odore de Banville 1823 - 1891 Sois le bienvenu, rouge Automne, Accours dans ton riche appareil, Embrase le coteau vermeil Que la vigne pare et festonne. ... PĂšre, tu rempliras la tonne Qui nous verse le doux sommeil ; Sois le bienvenu, rouge Automne, Accours dans ton riche appareil. ... DĂ©jĂ la Nymphe qui sâĂ©tonne, Blanche de la nuque Ă lâorteil, Rit aux chants ivres de soleil Que le gai vendangeur entonne. ... Sois le bienvenu, rouge Automne. D RĂȘves dâAutomne - Alphonse de Lamartine Salut ! bois couronnĂ©s dâun reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons Ă©pars ! Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature Convient Ă la douleur et plaĂźt Ă mes regards ! ... Je suis dâun pas rĂȘveur le sentier solitaire, Jâaime Ă revoir encore, pour la derniĂšre fois, Ce soleil pĂąlissant, dont la faible lumiĂšre Perce Ă peine Ă mes pieds lâobscuritĂ© des bois ! ... Oui, dans ces jours dâautomne oĂč la nature expire, A ses regards voilĂ©s, je trouve plus dâattraits, Câest lâadieu dâun ami, câest le dernier sourire Des lĂšvres que la mort va fermer pour jamais ! ... Ainsi, prĂȘt Ă quitter lâhorizon de la vie, Pleurant de mes longs jours lâespoir Ă©vanoui Je me retourne encore et dâun regard dâenvie Je contemple ses biens dont je nâai pas joui ! ... Peut-ĂȘtre lâavenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont lâespoir est perdu ? Peut-ĂȘtre dans la foule, une Ăąme que jâignore Aurait compris mon Ăąme et mâaurait rĂ©pondu ? ... ... La fleur tombe en livrant ses parfums au zĂ©phyr ; A la vie, au soleil, ce sont lĂ mes adieux ; Moi, je meurs et mon Ăąme au moment quâelle expire, Sâexhale comme un son triste et mĂ©lodieux. MĂ©ditations poĂ©tiques E Mes joies de lâautomne Chateaubriand F Couleurs dâAutomne Jean-Claude Brinette Arbres remplis de fruits quâen cette saison la nature Nous donne gĂ©nĂ©reusement ! GaietĂ© dans les vignes oĂč les raisins bien mĂ»rs Sont cueillis en chantant. ... Premiers brouillards et champignons cachĂ©s des bois Nonnettes voilĂ©es, bolets bais... Sous les noyers les enfants cherchent les derniĂšres noix Que le vent fait tomber. ... Dans un grand champ un percheron retourne la terre En fumant des nasaux Pendant quâune volĂ©e dâoiseaux se battent Ă lâarriĂšre Pour quelques vermisseaux ! ... De temps Ă autre, des aboiements cassent le silence MĂȘlĂ©s de coups de feu ... Cache-toi petite biche des chasseurs sans clĂ©mence, Si tu veux vivre heureuse, ... Dans les sous-bois colorĂ©s et les arbres chargĂ©s Dâor, de feu et dâargent. Tes amis les cerfs se battent comme des enragĂ©s, Pour toi, jeune et charmante ! ... Pourtant chaque soir le soleil rĂ©trĂ©cit sa course En voyageur pressĂ©. Et chaque nuit la Petitâ Ours se colle Ă la Grandâ Ours Sans jamais renoncer ! ... Premiers cheveux blancs quâon voit dans un miroir DĂšs lâautomne de lâĂąge, Derniers vols dâhirondelles qui sentent venir le froid Et partent vers les plages... ... Câest la rentrĂ©e, les marrons sont tombĂ©s ; les feuilles Voltigent au vent du Nord Lâenfant tout joyeux saute, les poursuit et les cueille En sortant de lâĂ©cole, ... Et des plus belles couleurs, il sâen remplit les mains, Puis les porte Ă sa mĂšre, Qui pour ne pas dĂ©cevoir, garde prĂ©cieusement Ce trĂ©sor Ă©phĂ©mĂšre Jean-Claude Brinette G Chant dâautomne. Charles Baudelaire 1821-1867 ... BientĂŽt nous plongerons dans les froides tĂ©nĂšbres ; Adieu, vive clartĂ© de nos Ă©tĂ©s trop courts ! Jâentends dĂ©jĂ tomber avec des chocs funĂšbres Le bois retentissant sur le pavĂ© des cours. ... Tout lâhiver va rentrer dans mon ĂȘtre colĂšre, Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcĂ©, Et, comme le soleil dans son enfer polaire Mon coeur ne sera plus quâun bloc rouge et glacĂ©. ... JâĂ©coute en frĂ©missant chaque bĂ»che qui tombe ; LâĂ©chafaud quâon bĂątit nâa pas dâĂ©cho plus sourd. Mon esprit est pareil Ă la tour qui succombe Sous les coups du bĂ©lier infatigable et lourd. ... Il me semble, bercĂ© par ce choc monotone, Quâon cloue en grande hĂąte un cercueil quelque part. Pour qui ? - CâĂ©tait hier lâĂ©tĂ© ; voici lâautomne ! Ce bruit mystĂ©rieux sonne comme un dĂ©part. ... Jâaime de vos longs yeux la lumiĂšre verdĂątre, Douce beautĂ©, mais tout aujourdâhui mâest amer, Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni lâĂątre, Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer. ... Et pourtant aimez-moi, tendre coeur ! soyez mĂšre, MĂȘme pour un ingrat, mĂȘme pour un mĂ©chant ; Amante ou soeur, soyez la douceur Ă©phĂ©mĂšre Dâun glorieux automne ou dâun soleil couchant. ... Courte tĂąche ! La tombe attend ; elle est avide ! Ah ! laissez-moi, mon front posĂ© sur vos genoux, GoĂ»ter, en regrettant lâĂ©tĂ© blanc et torride, De lâarriĂšre-saison le rayon jaune et doux ! Les fleurs du mal H Automne RenĂ©-Guy Cadou Odeur des pluies de mon enfance Derniers soleils de la saison ! A sept ans comme il faisait bon AprĂšs dâennuyeuses vacances, Se retrouver dans sa maison ! . La vieille classe de mon pĂšre, Pleine de guĂȘpes Ă©crasĂ©es, Sentait lâencre, le bois, la craie Et ces merveilleuses poussiĂšres AmassĂ©es par tout un Ă©tĂ©. . O temps charmant des brumes douces, Des gibiers, des longs vols dâoiseaux, Le vent souffle sous le prĂ©au, Mais je tiens entre paume et pouce Une rouge pomme Ă couteau. RenĂ©-Guy Cadou "Les amis dâenfance " ; "PoĂ©sie, la vie entiĂšre" - Seghers I Automne malade. Guillaume Apollinaire 1880-1918 Automne malade et adorĂ© Tu mourras quand lâouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigĂ© dans les vergers Pauvre automne ! Meures en blancheur Et en richesse de neige et fruits mĂ»rs. ... Aux lisiĂšres lointaines, les cerfs ont bramĂ© Et que jâaime ĂŽ saison, que jâaime tes rumeurs Les fruits tombant, sans quâon les cueille Le vent et la forĂȘt qui pleurent Toutes leurs larmes en automne feuille Ă feuille ... Les feuilles quâon foule, Un train qui roule La vie sâĂ©coule... J RhĂ©nane dâautomne. Guillaume Apollinaire 1880-1918 Mon verre est plein dâun vin trembleur comme une flamme Ăcoutez la chanson lente dâun batelier Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes Tordre leurs cheveux verts et longs jusquâĂ leurs pieds Debout chantez plus haut en dansant une ronde Que je nâentende plus le chant du batelier Et mettez prĂšs de moi toutes les filles blondes Au regard immobile aux nattes repliĂ©es Le Rhin le Rhin est ivre oĂč les vignes se mirent Tout lâor des nuits tombe en tremblant sây reflĂ©ter La voix chante toujours Ă en rĂąle-mourir Ces fĂ©es aux cheveux verts qui incantent lâĂ©tĂ© Mon verre sâest brisĂ© comme un Ă©clat de rire K Automne Jules Breton La riviĂšre sâĂ©coule avec lenteur. Ses eaux Murmurent, prĂšs du bord, aux souches des vieux aulnes Qui se teignent de sang ; de hauts peupliers jaunes SĂšment leurs feuilles dâor parmi les blonds roseaux. ... Le vent lĂ©ger, qui croise en mobiles rĂ©seaux Ses rides dâargent clair, laisse de sombres zones OĂč les arbres, plongeant leurs dĂŽmes et leurs cĂŽnes, Tremblent, comme agitĂ©s par des milliers dâoiseaux. ... Par instants se rĂ©pĂšte un cri grĂȘle de grive, Et, lancĂ© brusquement des herbes de la rive, Etincelle un joyau dans lâair limpide et bleu ; ... Un chant aigu prolonge une note stridente ; Câest le martin-pĂȘcheur qui fuit dâune aile ardente Dans un furtif rayon dâĂ©meraude et de feu. L Lâautomne a dĂ©nudĂ©... Pierre QUILLARD Lâautomne a dĂ©nudĂ© les glĂšbes et le soir, Un soir dâexil et de mains dĂ©sunies, Sâapproche Ă lâhorizon de plaines infinies, Roi dĂ©vĂȘtu de pourpre et spoliĂ© dâespoir. ... Ă marcheur aux pieds nus et las qui viens dâasseoir Sans compagnon, parmi les landes dĂ©fleuries, PrĂšs des eaux mornes, quelles mĂȘmes agonies Alourdissent ton front vers ce triste miroir ? ... Je le sais, tout se meurt dans ton Ăąme dâautomne. Laisse la nuit prendre les fleurs quâelle moissonne Et lâamour dĂ©faillant dâun coeur ensanglantĂ©, ... Pour quâaprĂšs le sommeil et les ombres fidĂšles Les clairons triomphaux de lâaube et de lâĂ©tĂ© Fassent surgir enfin les roses immortelles.
kZhgO. 10 357 326 271 45 198 47 34 295
comptine la feuille d automne emportée par le vent